« Licenciement is coming… » : Guillaume Meurice ironise suite à sa convocation à une commission de discipline
L'humoriste est convoqué à une commission de discipline le 30 mai par la direction des ressources humaines de Radio France. LP/Philippe Lavieille
Guillaume Meurice est maintenu à l’écart de l’antenne, mais il entretient son sens du rebond. Ce mercredi, l’humoriste a annoncé à l’AFP sa convocation à une commission de discipline le 30 mai par la direction des ressources humaines de Radio France. Suspendu depuis trois semaines, celui qui est chroniqueur pour l’émission « Le Grand Dimanche soir » a commenté l’information depuis son compte X. « Licenciement is coming… », a-t-il écrit, à l’aide d’une référence à la série « Game of Thrones » et à son mantra « Winter is coming ».
Pour rappel, Guillaume Meurice avait été écarté de l’antenne de France Inter le 2 mai, quatre jours après avoir réitéré ses propos sur Benyamin Netanyahou tenus fin octobre. Il avait comparé le Premier ministre israélien à une « sorte de nazi mais sans prépuce », ce qui lui avait valu des accusations d’antisémitisme et une plainte, récemment classée sans suite.
«Ã‚ La sanction envisagée est la rupture anticipée pour faute grave » du contrat de travail de l’humoriste, est-il rappelé dans sa convocation, qui fait suite àun entretien préalable jeudi dernier. « Aucune décision définitive de sanction » ne sera « notifiée moins de deux jours ouvrables après la tenue de la commission » et le chroniqueur pourra demander « au cours de la réunion (…) que ce délai minimum soit augmenté àhuit jours calendaires », est-il précisé.
Entretien préalable la semaine dernière
Accompagné d’un délégué syndical Sud lors de son entretien préalable la semaine dernière, il pourra être assisté le 30 mai d’une personne de son choix parmi les salariés de Radio France. À l’issue de l’entretien en question, le syndicat avait expliqué qu’il était reproché à Guillaume Meurice d’avoir répété ses propos polémiques « en sachant que l’Arcom (le régulateur de l’audiovisuel) avait adressé à Radio France une mise en demeure » la première fois.
Ainsi, le chroniqueur aurait « manqué de loyauté envers son employeur » et l’aurait fait « afin de servir des intérêts personnels », rapporte Sud qui conteste cela. « La DRH de Radio France dispose des éléments suffisants pour renoncer à une sanction pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée du contrat de travail », estime le syndicat.
Une grève contre la suspension de Guillaume Meurice avait empêché dimanche 12 mai la diffusion de l’émission de Charline Vanhoenacker, dont il fait partie, et perturbé les programmes de cette station durant la journée.