Ses prises de poids, la bière, sa retraite… : Eden Hazard se livre comme jamais et pense que la Belgique peut créer la surprise à l’Euro (vidéos)

Eden Hazard, lors de sa période « diabolique ».

Retraité depuis le mois d’octobre, Eden Hazard évoque son actualité loin du monde du ballon rond. « J’ai du temps pour faire ce que je veux. Je peux profiter de ma famille. Franchement, j’adore ça », explique-t-il, à cœur ouvert, dans le Obi One Podcast. « Le football ne me manque pas. Je peux jouer dans le jardin ou sur la plage avec mes enfants ».

Ne comptez pas sur lui pour enchaîner les rencontres à la télévision. « Il m’est impossible de regarder un match de foot en entier. J’allume la TV. Je regarde 10 minutes puis je fais autre chose », avoue-t-il encore.

Eden Hazard revient également sur sa carrière en club. Il évoque notamment ses prises de poids « estivales ». « C’est vrai : chaque été, je prenais quatre ou cinq kilos. En fait, je me disais qu’on se donnait tellement pendant dix mois, qu’on faisait tout pour que son corps soit au top niveau, qu’on pouvait un peu souffler. Le repos, c’était du repos ».

Sans langue de bois, le Brainois avoue d’ailleurs quelques écarts… « En tant que belge, nous aimons la bière, car mon pays possède les meilleures bières du monde. Je ne dis pas que j’avais l’habitude de boire tous les jours, car ce n’est pas la vérité, mais certaines fois, après un bon match, je me permettais de boire une ou deux bières. C’était bien ».

Eden revient aussi sur des moments moins comiques. « Je me suis blessé, j’ai été opéré à Dallas et quand je suis revenu, il y avait le Covid. J’étais à la maison, je devais récupérer seul. Il n’y avait pas de physio. Si je pouvais changer une chose, ce serait ça. Après le coronavirus, je suis revenu sur le terrain et j’ai poussé mon corps à l’extrême. Mais ma cheville ne ressentait pas la même chose. Quand nous sommes devenus champions, j’ai dit à Zinedine Zidane : ‘Je ne peux pas faire plus, j’ai fini. Mon corps souffre. J’ai besoin d’une bonne rééducation’ ».

C’est donc avec calme et sérénité qu’il revient sur sa carrière en équipe nationale : « Chez les Diables rouges, nous avions un excellent entraîneur en la personne de Roberto Martínez. Il faut savoir que l’équipe a été construite dans la période précédente par Marc Wilmots. Martínez a apporté un peu plus de tactique et de discipline, et a changé certaines choses dans le vestiaire. Ce furent six belles années avec lui. Même si nous n’avons finalement rien gagné ».

Il en profite enfin pour donner son avis sur ses anciens équipiers. « Kevin est le meilleur de Premier League quand il est dans un bon jour. Peut-être même le meilleur du monde. Il voit des choses que les autres joueurs ne voient pas. La liberté qu’il obtient de Guardiola l’y aide. Jérémy Doku a tout pour y arriver. Il s’entraîne désormais également avec Guardiola, donc il va encore s’améliorer. Au fait, attention à la Belgique lors du prochain Championnat d’Europe. Les gens parlent toujours de la génération dorée, mais ces gars-là sont bons aussi ».