Une chaine de télé belge soumise à une enquête de l’inspection du travail après des rapports faisant état d’une direction toxique

Une chaine de télé belge soumise à une enquête de l’inspection du travail après des rapports faisant état d’une direction toxique

L’inspection du travail a lancé une enquête sur le fonctionnement du service d’information de la VRT, à la suite d’informations faisant état de comportements transgressifs à la VRT NWS Jong. Parallèlement, une pétition interne contre le comité de rédaction attise les tensions, a appris De Standaard de plusieurs sources. L’information a été confirmée par la VRT.

Selon De Standaard, l’inspection a annoncé dans une lettre à la VRT qu’elle devait s’attendre à une visite prochaine. Cette information est officiellement confirmée par la VRT. Le porte-parole Bob Vermeir a confirmé l’information. « Ce n’est pas inhabituel. Nous nous en réjouissons même. Il va de soi que nous apportons notre entière collaboration. »

L’inspection fait suite à une lettre ouverte publiée à la fin du mois dernier, lorsque la VRT était sous le feu des critiques à cause du report du documentaire sur Bart De Pauw. Dans cette lettre, trois (anciens) employés anonymes ont formulé des allégations de comportement toxique, de favoritisme et de harcèlement à VRT NWS Jong, qui produit le programme d’information pour les jeunes Karrewiet et le site d’information nws.nws.nws, entre autres.

Peu après la publication de la lettre ouverte, une pétition a même été lancée contre le comité de rédaction de VRT NWS. Ce dernier a joué un rôle important dans l’affaire et aurait notamment recueilli des témoignages.

L’initiative de la pétition a été prise par un acteur important de l’écran et un ancien rédacteur en chef. « Nous sommes très claires : lorsque vous parlez en tant que comité de rédaction, vous ne parlez plus en notre nom », peut-on lire dans la lettre que De Standaard a pu se procurer. Les auteurs de la lettre dénoncent la manière dont « le nom de VRT NWS est traîné dans la boue » et parlent de « blessures profondes qui ont été infligées ».

La pétition a depuis été abandonnée. Selon De Standaard, sous la pression de la direction de la VRT, après avoir été informé que le comité de rédaction pouvait être considéré comme un « facilitateur » d’une procédure de dénonciation, et donc bénéficier d’une protection juridique. Le comité de rédaction lui-même n’a pas souhaité faire de commentaire.