Felice Mazzù après le revers carolo face à Anderlecht : « Cette défaite est très dure »

Felice Mazzù après le revers carolo face à Anderlecht : « Cette défaite est très dure »

Il y avait presque du fatalisme dans certains propos de Felice Mazzù après cette nouvelle défaite alors que ses hommes ont livré selon lui « l’une de ses meilleures premières périodes de la saison ». Mais il reconnaît aussi que ses ouailles ne font pas toujours les meilleurs choix quand ils sont dans le grand rectangle adverse.

Felice Mazzù, quelle est votre analyse de votre rencontre ?

La prestation globale a été bonne. On perd ce match sur des détails. On ne doit pas perdre par deux buts d’écart. On fait l’une de nos meilleures mi-temps et on est mené 0-2 à la demi-heure avec notamment un but contre notre camp. On laisse deux fois centrer l’adversaire et on encaisse soit à cause de nous, soit à cause d’un mauvais positionnement. Cette défaite est dure. Par le passé, on pouvait gagner ce genre de match mais, en ce moment et dans notre situation, ce n’est pas le cas.

A vous entendre, il y a tout de même des motifs de satisfaction malgré la défaite.

C’est difficile de dire après une défaite qu’il faut se servir de certaines choses mais on le doit faire dans notre situation. Pendant 70 minutes, les joueurs ont montré de très bonnes choses. Ce match doit nous servir de support dans le jeu offensif, dans l’intensité et dans l’organisation dans les deux rectangles.

Qu’est-ce qui a fait la différence entre les deux formations ?

C’est la qualité des individus et la gestion des moments importants dans cette rencontre. Aujourd’hui, nous étions davantage dans le grand rectangle adverse, cela montre qu’on voulait aller de l’avant. Mais on a manqué de justesse dans les derniers gestes ou dans nos décisions à l’approche du grand rectangle adverse.

Avez-vous le sentiment de la coupure du match suite au changement d’arbitre vous a été préjudiciable ?

Honnêtement, c’est difficile de juger que cela nous a été préjudiciable plus qu’à Anderlecht. Certes, elle arrive quand on attaque et qu’on va vers l’avant. Mais la coupure était là pour les deux formations et elle a dû être gérée par les deux équipes.

Sur le flanc gauche, vous avez décidé de mettre un latéral droit en la personne de Rogelj. Pourquoi ?

J’ai privilégié l’expérience plutôt que la jeunesse de Monticelli. En équipe nationale, Rogelj évolue également à cette position de latéral gauche et on le savait. On voulait changer quelque chose parce que Dragsnes était un peu fatigué.