Se mettre au sport à la quarantaine pourrait annuler les effets santé d’années d’inactivité
inverser effets sédentarité
D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), d’ici à 2030, une personne sur six dans le monde aura 60 ans ou plus. Un vieillissement de la population qui peut sembler concernant lorsque l’on constate que de plus en plus de personnes sont atteintes de démence, développent des maladies cardiovasculaires ou de l’ostéoporose, les années avançant.
Nombreux.ses sont donc celles et ceux à chercher à “bien vieillir”, pour vivre en bonne santé, et pas seulement plus longtemps.
À ce titre, des chercheurs australiens viennent de faire une découverte intéressante, liée avec l’activité physique. D’après eux, même si nous sommes sédentaires durant les 40 premières années de notre vie, il serait possible d’inverser la tendance en se mettant au sport sur le tard.
Des résultats similaires à ceux des sportives de la première heure
Publiée le 2 mai 2024 dans la revue PLOS Medicine, l’étude, qui s’est étalée sur une période de 21 ans (de 1998 à 2019), a porté sur plus de 11 000 femmes australiennes âgées de 47 à 52 ans (au début de l’étude).
Les chercheurs ont analysé leurs données physiques à l’aide de plusieurs tests, et en contrôlant leur état de santé tous les trois ans. Sans surprise, les résultats ont montré que les femmes ayant effectué régulièrement une activité physique à partir de la quarantaine possédaient de meilleurs résultats que celles ne l’ayant pas fait.
De façon plus surprenante, les résultats de leurs tests physiques étaient pratiquement les mêmes que ceux des femmes faisant régulièrement de l’exercice avant la quarantaine, qui semble être un âge pivot. En effet, les femmes n’ayant commencé à faire de l’exercice de façon régulière qu’à partir de soixante ans n’ont pas constaté les mêmes avantages.
“Nos résultats suggèrent que pour maintenir une bonne qualité de vie liée à la santé physique vers 70 ans, il est possible de ‘compenser’ le fait de ne pas avoir été actif plus tôt en le devenant au milieu de la quarantaine ou même à la cinquantaine” expliquent, dans un communiqué les auteurs de l’étude, officiant pour l’Université de Sydney.
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De nouvelles études pour confirmer cette tendance
“Combinée aux preuves existantes, cette étude contribue à démontrer une nouvelle fois les avantages du maintien ou de l’adoption d’un mode de vie actif à un âge mûr, précisent les chercheurs. Cette découverte soutient les initiatives de santé publique visant à ‘revenir en arrière’ à la quarantaine, grâce à des changements de mode de vie tels que l’activité physique régulière”.
Cette étude a cependant des limites : les participantes ont déclaré elles-mêmes leur propre activité physique.
Cependant, même en prenant en compte les facteurs socio-économiques, alimentaires et d’autres données de santé physique et mentale, un bénéfice “faible mais significatif” est apparu.
Les chercheurs souhaitent désormais effectuer de nouvelles études pour affiner leur découverte.
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