Pour Persoons, la piste d'une rénovation du stade de l'Union Saint-Gilloise est enterrée

La piste de la rénovation de l’actuel stade du club de football de l’Union Saint-Gilloise est définitivement enterrée, a confirmé mercredi la secrétaire d’État bruxelloise à l’Urbanisme et au Patrimoine, Ans Persoons.

Une analyse du service régional urban.brussels sur les différentes pistes d’extension du stade Marien a conclu à l’impossibilité de créer un stade de foot pour 15.000 supporters sur l’actuel site Duden, qui est par ailleurs classé.

“Un stade plus grand impliquerait obligatoirement de faire disparaître une partie du parc, or le parc Duden est site classé et une partie du stade Joseph Marien est également un bien classé”, explique la secrétaire d’État, dans un communiqué.

“L’avenir de l’Union est dès lors ailleurs que sur le site actuel. Il faut maintenant aller de l’avant et avancer dans les discussions pour un nouveau stade à un nouvel endroit”, exhorte-t-elle.

Dans le périmètre du stade actuel, et sans franchir les limites du parc Duden classé, seule la construction d’un nouveau stade de 8.000 places, conforme aux normes UEFA, est possible. “C’est encore moins que la capacité actuelle du stade vétuste. Cette option ne répond donc pas aux ambitions du club de l’Union, qui veut et doit s’agrandir pour répondre aux normes de la Pro League et de l’UEFA”, forçant jusqu’ici l’Union a jouer ses matches européens dans l’antre d’Anderlecht.

Ans Persoons constate que le maintien prolongé dans l’actuel stade Marien nuit toujours plus à l’Union, “un club qui est au sommet du football belge et qui joue également des matches européens chaque année.”

La vétusté du stade limite en effet la croissance financière de l’Union, qui ne dispose pas de zone VIP, ni de sièges business et d’aucune salle de presse de qualité. Bien que le stade affiche quasi complet tous les quinze jours, le club ne reçoit qu’une part très limitée des recettes liées au stade par rapport à d’autres clubs belges du même niveau.