Guerre en Ukraine : Coupures d’électricité et Macron « dangereux » pour Salvini

« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine

Un homme marche dans une rue en Ukraine (image d’illustration).

Récap’ – « 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine

Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de la journée.

Le fait du jour

Des restrictions d’électricité sont prévues en fin de journée après une nouvelle attaque de drones et missiles russes « massive » contre son réseau énergétique. Ont été visés des sites de production et de transmission d’électricité dans les régions de Poltava (est), Kirovograd (centre), Zaporijia (sud), Lviv, Ivano-Frankivsk et Vinnytsia (ouest), a-t-il précisé.

La ville de Kherson, dans le sud, s’est aussi trouvée « partiellement privée d’électricité » à cause de « frappes ennemies », selon le gouverneur local. Ces attaques nocturnes ont tué une femme de 65 ans dans un village de la région méridionale de Kherson et blessé trois autres personnes, selon le parquet local.

La déclaration du jour

Ils doivent se faire soigner »

Nouvelle déclaration saillante signée Matteo Salvini. Le vice-chef du gouvernement italien a jugé « dangereux » Emmanuel Macron et estimé qu’il devait « se faire soigner » après avoir de nouveau évoqué la possibilité d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine pour combattre la Russie.

«Ã‚ Ceux qui sont de cet avis et le disent comme si c’était quelque chose de normal, et cela vaut pour Macron comme pour Monti, sont dangereux », a lancé cet homme politique coutumier des déclarations à contre-courant de la politique pro-Kiev de la Première ministre Giorgia Meloni, le chef de La Ligue (extrême droite). « S’ils ont tellement envie de se battre, alors qu’ils aillent en Ukraine, demain, ils les attendent », a-t-il ajouté.

Le chiffre du jour

210. Plus de 200 milliards d’euros. C’est ce que représentent environ les avoirs de l’État russe bloqués après le déclenchement de l’invasion de l’Ukraine en Union européenne. Les Vingt-Sept sont parvenus à « un accord de principe » sur l’utilisation ces revenus afin d’armer l’Ukraine. « Cet argent servira à soutenir la défense militaire et la reconstruction de l’Ukraine », a indiqué la présidence belge de l’UE sur le réseau social X après une réunion des ambassadeurs des Etats membres à Bruxelles, sans autres détails.

Cet accord devra encore être confirmé au niveau des ministres de l’UE. « Il ne pouvait y avoir symbole plus puissant, ni un meilleur usage pour cet argent que [d’y recourir] pour rendre plus sûr l’Ukraine et l’Europe tout entière », a aussitôt salué mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, dans un message sur X.

La tendance

Comme en Russie, les détenus ukrainiens pourront combattre dans les rangs de l’armée. Un projet de loi permettant à certaines catégories de prisonniers d’aller sur le front en échange d’une amnistie a été adopté.

Sur Facebook, la députée Olena Chouliak, du parti de Volodymyr Zelensky, a indiqué que le texte avait été adopté par 279 voix « pour » en deuxième lecture. Elle a précisé que cette mesure concernera uniquement les détenus volontaires et nécessitera l’accord des autorités militaires après examen de l’état de santé physique et mental du prisonnier.

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Elle ne sera pas applicable aux détenus condamnés pour certains crimes graves, notamment pour les « homicides volontaires de plus de deux personnes », les violences sexuelles, les atteintes à la sécurité nationale ou de « sérieuses » condamnations pour corruption, a détaillé Olena Chouliak. Les personnes condamnées alors qu’elles occupaient des fonctions politiques importantes ne seront ainsi pas éligibles à cette mesure.

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