France : un département autorise l’abattage de chiens errants

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Selon Midi-Libre, la préfecture de l’Aveyron et la sous-préfecture de Millau autorisent l’abattage des chiens « errants, divagants ou malfaisants » jusqu’au 10 mai dans quatre communes. Cette décision fait suite à des attaques sur des troupeaux domestiques constatés par l’Office français de la biodiversité (OFB) et « dont la conclusion n’écarte pas la responsabilité du loup », rapporte la préfecture.

En effet, depuis le début de l’année, sept attaques sur des ovins dans la région ont été expertisées comme « pouvant être attribuées au loup ». Cependant, la préfecture rappelle que « les attaques de chiens errants peuvent également conduire à des constats “loup non écarté”».

Selon l’arrêté, l’abattage de chiens errants ne sera possible que durant un mois, de 20h à 8h, et seuls les agents de l’OFB et des lieutenants de louveterie seront autorisés à le faire, uniquement par des tirs à balles. Pour que les chiens soient abattus, ils doivent être identifiés pour avoir causé des dommages à des troupeaux, ou « susceptibles d’en causer », et leur capture doit être impossible.

Tout abattage de chien devra être rapporté au maire, afin que les services de la commune se chargent de retirer le cadavre. Les agents procéderont ensuite à une identification du chien abattu. S’il s’avère qu’il a un propriétaire, celui-ci pourra payer pour les « frais de destruction et de transport ».

Selon la préfecture de l’Aveyron, tout chien en liberté est considéré en divagation « s’il n’est plus sous la surveillance effective de son maître, se trouve hors de portée de voix de celui-ci ou de tout instrument sonore permettant son rappel, ou qui est éloigné de son propriétaire ou de la personne qui est en est responsable d’une distance dépassant les 100 mètres ».

L’association One Voice, défenseur de la cause animal, attaque l’arrêté et a lancé une pétition.