Emmanuel Macron condamne «avec la plus grande fermeté» les blocages dans les universités
Emmanuel Macron a répondu dans un long entretien à la Tribune Dimanche.
«Ce n’est pas le respect de l’autre», a affirmé Emmanuel Macron en évoquant les blocages actuels dans les universités françaises de la part d’étudiants prenants fait et cause pour Gaza. Le président de la République répondait à une interview fleuve dans La Provence et la Tribune Dimanche , et a insisté sur la nécessité de pouvoir tenir le «débat» sur l’actualité internationale.
Interrogé spécifiquement sur les blocages, qu’il condamne «avec la plus grande fermeté», le chef de l’État a dénoncé les mouvements en cours, notamment à Sciences Po, sans toutefois nommer d’établissements universitaires en particulier. «Je suis pour qu’il y ait des débats […] Mais intimer l’ordre à un établissement d’avoir telle ou telle politique par la force et le blocage, empêcher d’autres étudiants d’accéder à un amphithéâtre sous prétexte qu’ils sont juifs, ce n’est pas la République».
Emmanuel Macron s’est dit également «favorable» à l’évacuation des universités bloquées «à la demande des établissements», saluant cependant la situation en France, «l’un des pays européens qui a connu le moins d’excès». Les étudiants bloqueurs sont «politisés» et il est «contreproductif et inacceptable qu’au nom de leurs combats, ils empêchent le débat». Le président de la République a expliqué cependant qu’il «comprenait très bien» que la situation à Gaza «bouleverse».