Champagne : 3 bonnes raisons de visiter Épernay

Champagne : 3 bonnes raisons de visiter Épernay

Cette cité dédiée à l’art délicat du champagne, fleuron des savoirs-faire français, se découvre … sans modération !

Située au cœur du vignoble (quand sa rivale Reims est en limite nord), Épernay est bel et bien la capitale du champagne. Elle s’enorgueillit d’accueillir les plus grandes maisons de négoce et 110 km de caves souterraines, où reposent 200 millions de bouteilles.

L’avenue de Champagne, la rue la plus prestigieuse d’Épernay

Depuis 2015 et l’inscription de ses “Coteaux, Maisons et Caves du champagne”, sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, l’avenue de Champagne redouble d’attractivité. Une quinzaine de maisons, et plus récemment des vignerons indépendants, ont investi l’axe “le plus cher du monde” sous la forme de restaurants, bars et chambres d’hôtes. Cet ensemble architectural est composé d’hôtels particuliers construits aux XVIIIe et XIXe siècles sur le modèle de demeures parisiennes. La résidence Trianon et l’hôtel Chandon d’architecture néo-classique, comptent deux bâtiments identiques, ainsi qu’une orangerie, en face de l’hôtel Moët, formant un U, entre cours et jardins. Utilisés pour les réceptions, les lieux rivalisent de raffinements. Ainsi la maison Belle Époque de Perrier Jouet, abrite, dit-on, la plus grande collection au monde d’Art nouveau.

Visitez les caves et galeries où sont entreposés les bouteilles de champagne

A une dizaine de mètres sous terre, creusées dans la craie, se trouvent d’immenses galeries. A la maison de Castellane, les caves s’étendent sur six kilomètres. Spécificité champenoise, les bouteilles sont tournées régulièrement pour faire redescendre le dépôt crée par les fermentations successives. Cette étape prend jusqu’à trois ans pour les millésimés. Le point d’orgue de la visite est la “salle des étiquettes”, où plus de 10.000 labels personnalisés sont rangées dans 7.000 casiers en bois. Chez Boizel, la visite est plus confidentielle. Ici on défend un patrimoine familial transmis depuis six générations. Les bâtiments rénovés mettent en valeur les nouveaux fûts en chêne qui servent à l’assemblage de certaines cuvées pour leur offrir plus de profondeur. La dégustation permet de mieux appréhender les nuances du brut réserve au blanc de noirs, obtenu uniquement avec le cépage Pinot noir.

Le château de Charles Perrier : un musée dédié au champagne

Le château de Charles Perrier est depuis 2021 le musée du Vin de Champagne et d’archéologie régionale. On y découvre des trésors, aussi insoupçonnables que fascinants. Il y a 45 millions d’années, une mer chaude recouvrait la Champagne. En témoignent ammonites, gastéropodes ou encore bivalves fossilisés. Tout ce qui est présenté a été retrouvé dans la région ! A l’étage de l’archéologie, place aux premiers mammifères, aux hypogées, ces sépultures souterraines, et aux poteries… A partir du VIe siècle débute l’histoire du vin dans les abbayes. Parmi les moines cellériers, le plus connu se nomme Dom Pérignon (1638-1715). L’effervescence naturelle liée au climat, considérée d’abord comme un défaut du vin, mais plébiscitée par la clientèle, permettra aux vignerons de trouver une méthode savamment maitrisée qui a depuis conquis le monde entier.

Voyage pratique

Y aller

• En TER direct depuis Paris-Est, comptez 1h20. A partir de 28 € l’aller.

Séjourner

Déguster

• Brasserie la Banque, dans une ancienne banque de France, cuisine traditionnelle avec un choix extra large de champagne. Entrée + plat 26 €. brasserie-labanque.fr
• Cook’in, d’inspiration thaï : soupe de la mer Tom yum Talay à la racine de galankha, où l’on cuit soit même le poisson dans le bouillon (15 €) et wok de gambas au curry (22 €). restaurant-cookin.fr

Découvrir

• Bar #Brut, au 25T avenue de champagne, uniquement des champagnes bio. Comptez 8 € pour l’extra brut de trois cépages, 10 € pour un 100% chardonnay Grand Cru et 12 € pour un brut nature (meunier + pinot noir)

A rapporter

• Le moelleux champenois (à base de biscuits rose et marc de champagne), un gâteau qui voyage, selon Loic Maingre, le chef pâtissier, qui l’a inventé. En vente dans 10 boulangeries sparnaciennes : 15 €.

Infos

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