Une semaine après sa lourde chute, les parents de Jonas Vingegaard n’ont toujours pas pu parler à leur fils : « Nous vivons l’enfer »

Une semaine après sa lourde chute, les parents de Jonas Vingegaard n’ont toujours pas pu parler à leur fils : « Nous vivons l’enfer »

On l’avait quitté lors d’une chute survenue sur la 4e étape du Tour du Pays baque, le 4 avril dernier. Le double vainqueur du Tour de France avait été placé en position latérale de sécurité par les secours, avant d’être évacué sur une civière avec une assistance respiratoire et une minerve, selon les images télévisées. Les premiers examens avaient révélé une fracture de la clavicule et plusieurs côtes cassées. Des examens supplémentaires avaient révélé ensuite une contusion pulmonaire et un pneumothorax.

Mardi, on apprenait que le Danois a été opéré « avec succès » de la fracture de la clavicule qu’il a subie lors de cette lourde chute la semaine passée. C’est ce que son équipe, Visma-Lease a Bike, avait en tout cas annoncé sur X. La durée de son indisponibilité reste à déterminer.

Concrètement, Vingegaard va « désormais passer les prochaines semaines à se rétablir. On ne sait pas encore combien de temps cela prendra », avait encore indiqué la formation néerlandaise. « Il se porte bien et exprime sa gratitude à tout le monde pour les paroles aimables des derniers jours. »

Si nous revenons sur ces informations, c’est parce que les nouvelles ne sont pas très heureuses. Ainsi, les parents de Jonas Vingegaard (27 ans) sont inquiets. Et ce, car ils n’ont toujours pas pu lui parler. Claus Vingegaard, le père de Jonas, s’est exprimé pour la première fois au journal danois Ekstra Bladet. Il a précisé qu’ils « vivent l’enfer ».

«Ã‚ Une semaine après sa chute, ma femme et moi n’avons toujours pas eu le moindre contact avec Jonas. Nous n’en avons tout simplement pas encore eu l’occasion. Ni avec sa femme, ni avec l’équipe d’ailleurs. Je ne sais pas comment c’est possible, mais c’est qu’il doit en être ainsi », lance le papa en tentant de positiver.

«Ã‚ Nous ne savons vraiment que ce que nous lisons dans les médias. Ce n’est pas que nous ne voulons pas lui rendre visite en Espagne, mais pour le moment, je ne pense pas que nous devrions le faire. Nous ne recevons que des mises à jour mineures », a-t-il encore précisé.