Xi Jinping à Paris : Devant Xi et Macron, von der Leyen compte exiger une concurrence « équitable » avec la Chine
La présidente de la Commission européenne va participer ce lundi à Paris à une rencontre avec le président chinois et Emmanuel Macron
Le président chinois Xi Jinping rencontrant la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, à Pékin le 6 avril 2023.
COMMERCE international – La présidente de la Commission européenne va participer ce lundi à Paris à une rencontre avec le président chinois et Emmanuel Macron
Ursula von der Leyen a bien l’intention de relancer une partie de bras de fer économique avec Xi Jinping ce lundi à Paris La présidente de la Commission européenne a en effet annoncé qu’elle allait exiger une concurrence « équitable » avec Pékin lors de son entretien avec le président chinois.
«Ã‚ Nous devons agir pour garantir que la concurrence soit équitable et non faussée », dit-elle dans une déclaration publiée quelques heures avant une rencontre àtrois avec Xi Jinping et Emmanuel Macron.
L’UE dénonce des « produits chinois subventionnés »
«Ã‚ La Chine fabrique actuellement, avec des subventions massives, plus qu’elle ne vend en raison de sa faible demande intérieure. Cela conduit àune offre excédentaire de produits chinois subventionnés, tels que les véhicules électriques et l’acier, ce qui conduit àun commerce déloyal », accuse-t-elle. « L’Europe ne peut pas accepter de telles pratiques qui faussent le marché et qui pourraient conduire àune désindustrialisation en Europe ».
Lors de précédentes discussions avec le président chinois, « j’ai clairement indiqué que les déséquilibres actuels en matière d’accès au marché ne sont pas durables et doivent être corrigés », insiste-t-elle.
Des critiques qui passent mal à Pékin
Les différends commerciaux entre Bruxelles et Pékin sont nombreux. Menacée d’être prise en tenailles entre les économies américaine et chinoise, massivement aidées par la puissance publique, l’Union européenne a multiplié ces derniers mois les enquêtes sur les subventions étatiques chinoises à plusieurs secteurs industriels, notamment aux véhicules électriques, accusées de fausser la concurrence.
A Pékin, ces mesures jugées « protectionnistes » passent mal. Les autorités chinoises ont lancé leur propre enquête antisubventions visant essentiellement le cognac français, contre laquelle le président français compte s’élever.
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