« Tout le monde s’est mis à courir » : un Boeing atterrit d’urgence à Montréal
«Ã‚ Tout le monde s’est mis àcourir » : un Boeing atterrit d’urgence àMontréal
C’est le deuxième en trois jours. Un vol Air France effectué par un Boeing 777-200 et qui devait initialement relier Los Angeles à Paris Charles-de-Gaulle, a été dérouté vers Montréal, au Canada, où il s’est posé à 22h13 heure locale, jeudi 9 mai.
D’après les informations de BFMTV, l’avion a suivi une procédure d’urgence, à cause d’une odeur de chaud en cabine. « Il a été dérouté après quatre heures de vol, conformément aux procédures du constructeur, aux consignes de la compagnie et en application du principe de précaution », a confié le transporteur aérien à la chaîne d’informations en continu, relayée par nos confrères de La Voix du Nord. Plus tôt dans la semaine, mardi 7 mai, un autre Boeing d’Air France avait déjà dû atterrir en urgence à Iqaluit dans le grand nord canadien, là aussi en raison d’une odeur de chaud détectée à bord.
« Tout le monde s’est mis à courir »
À Montréal, les quelque 300 passagers ont eu encore peur, une fois l’avion au sol. Ils ont d’abord été priés de débarquer par le commandant de bord car l’appareil devait subir des « vérifications », ont témoigné des passagers, interrogé par Le Parisien. Lorsque tout s’est soudainement accéléré. « Tout le monde a commencé à prendre ses bagages cabines et à descendre tranquillement, quand soudain, il a crié : PNC descente rapide puis Descente immédiate urgente. Tout le monde s’est mis à courir », a précisé l’un des voyageurs. D’après une autre passagère, les hôtesses auraient crié de courir aux derniers passagers qui devaient descendre.
Interrogé par Le Parisien, Air France a expliqué qu’il s’agissait d’une évacuation d’urgence classique. « C’est seulement un débarquement rapide, par précaution. Les passagers ont pu récupérer leurs bagages cabine et sortir par la passerelle », souligne le service presse du groupe. D’ailleurs l’avion a pris le temps de rejoindre son parking, avant d’être évacué. Et d’ajouter qu’il n’est fait de lien avec l’autre avion, dérouté vers le Canada en début de semaine. En attendant, les passagers qui ont dû passer la nuit à Montréal, voire deux pour certains, se posent encore beaucoup de questions. Comble de malchance pour certains, ils galèrent à récupérer leurs bagages qui n’avaient pas été chargés à Los Angeles…