Sophia Aram répond à LFI après son discours aux Molières
Sophia Aram reçoit des « tweets dégueulasses ».
La chroniqueuse a été récompensée d’un Molière de l’humour pour son spectacle Le Monde d’après, mais c’est son intervention, très applaudie, sur le « silence assourdissant » autour du massacre du 7 octobre en Israël et la libération des otages israéliens qui fait du bruit. L’humoriste a vivement réagi sur le plateau de C à vous, mardi 7 mai (24) aux critiques violentes qui ont suivi son intervention.
Sa prise de position, que certains (mais pas elle) considèrent comme une « prise de risque », a été considérée comme « une prise d’otage de la scène » par l’insoumis Aymeric Caron, tandis que son collègue en politique Aurélien Taché s’en prenait au public, l’accusant « d’applaudir et donc encourager le génocide à Gaza ». Parmi les accusations, celle d’avoir « menti sur le prétendu silence » alors que les « actes terroristes du 7 octobre » auraient été dénoncés « de manière unanime ».
Le poids des mots, Sophia Aram connaît… et elle ne décolère pas. « C’est une folie totale. Ces mots sont dingues. Ces accusations sont graves, sont dangereuses pour moi. Ils me mettent en danger en faisant ça, ils savent très bien ce qu’ils font. Mais ces gens sont complètement hors de contrôle. Ils ont perdu la raison. Ils ont vidé le mot génocide de son sens. Et leurs accusations sont délirantes. Les mots n’ont plus aucun sens pour ces gens-là. Ce sont les élus de la République et ce qu’ils font est inouï, inouï », niant évidemment avoir appelé « au génocide à Gaza ».
Refusant de s’étendre sur le danger qu’elle court avec les propos des « élus de la République », Sophia Aram évoque néanmoins le harcèlement et les tweets « dégueulasses » qu’elle reçoit, avec des photos horribles.
Mais l’humoriste n’est pas seule et a reçu de nombreux soutiens.