Prix de la consultation médicale, CPF, Prime rénov… : Tout ce qui change au mois de mai
De nombreux changements sont à prévoir en mai pour les Français, pas vraiment bons pour le porte-monnaie. On fait le point
À partir du 1er mai, les Français devront débourser 100 euros pour pouvoir utiliser leur Compte personnel de formation
quoi de neuf ? – De nombreux changements sont à prévoir en mai pour les Français, pas vraiment bons pour le porte-monnaie. On fait le point
Entre les élections européennes (et le délai qui arrive à grand pas pour s’inscrire sur les listes), la hausse du prix des consultations médicales, du gaz, le financement du Compte personnel de formation, ou encore une appli pour déclarer ses impôts, de nombreux changements attendent les Français en ce mois de mai.
Dernier délai pour aller aux urnes
Pour pouvoir voter aux élections européennes, il faudra évidemment être inscrit sur les listes électorales. Pour ceux qui ne le sont pas, c’est encore possible de faire la démarche en ligne jusqu’au mercredi 1er mai, au plus tard. En mairie, il est possible de s’inscrire jusqu’à vendredi 3 mai. Et ensuite, il n’y aura plus qu’à « bloquer votre dimanche 9 juin » pour voter, rappelle le ministère de l’Intérieur.
Les consultations médicales vont passer à deux euros chez le médecin
A partir du 15 mai, le reste à charge pour les patients va passer de 1 à 2 euros sur les consultations médicales. Face à la dégradation des comptes de la Sécurité sociale, le gouvernement a décidé en janvier de faire payer un peu plus les patients, en augmentant la part non remboursée par l’Assurance maladie et les complémentaires santé, d’abord sur les médicaments (1 euro, non remboursé depuis le 31 mars) et ensuite sur les consultations et examens de radiologie et biologie. Les mineurs et les femmes enceintes ne sont pas concernés.
Une application pour déclarer ses impôts
Pour la première fois, les Français peuvent, pour les « situations simples », effectuer leur déclaration d’impôt sur les revenus 2023 sur smartphones et tablettes via l’application des impôts. Par ailleurs, le barème de l’impôt sur le revenu a été revalorisé de 4,8 % pour 2023, après déjà 5,4 % l’année précédente, une mesure voulue par le gouvernement pour protéger les Français contre l’inflation. La campagne de déclaration s’étale jusqu’au 6 juin pour certains départements
Une légère augmentation du prix du gaz
La Commission de régulation de l’énergie publie un « prix repère de vente de gaz naturel » pour aider les consommateurs résidentiels à comparer les offres, comme chaque mois depuis la disparition en juin 2023 des tarifs réglementés. Pour mai 2024, sur la zone de GRDF, il s’élève à 102,94 euros TTC pour l’abonnement annuel et 0,11 euro/kWh en moyenne pour la cuisson/eau chaude, et à 257,18 euros l’abonnement et 0,089 euro/kWh pour le chauffage. Par rapport à avril, le prix repère/MWh est en légère augmentation, mais il est en recul par rapport à juin 2023.
MaPrimeRénov rétropédale
A partir du 15 mai, il redeviendra possible de solliciter l’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’ pour des travaux simples comme changer une fenêtre ou isoler un toit. Il ne sera plus obligatoire de les associer à un changement de chauffage. Les propriétaires ne seront plus tenus d’effectuer un diagnostic de performance énergétique (DPE) pour prétendre à l’aide. Le gouvernement avait commencé en janvier à recentrer MaPrimeRénov sur les rénovations lourdes, plus performantes, mais a reporté cette mesure au 1er janvier 2025 sous la pression des professionnels du bâtiment.
100 euros pour se former
Selon un projet de décret, qui doit entrer en vigueur au 1er mai, l’utilisateur d’un compte personnel de formation (CPF) sera obligé de régler la somme forfaitaire de 100 euros pour bénéficier d’une formation. Ce montant doit être revalorisé chaque année. Les demandeurs d’emploi doivent être exemptés.
Des contrats pros (mais sans prime)
Conformément à un décret paru au Journal officiel dimanche, l’aide à l’embauche pour les alternants en contrat de professionnalisation est supprimée à compter du 1er mai pour alléger les finances publiques. Jusqu’à la fin de l’année, l’aide unique de 6.000 euros sera donc réservée au recrutement des apprentis en formation initiale. Cette mesure n’est « pas une bonne idée », a protesté la confédération des PME.
EmploiOn a percé le mystère des vrais et faux comptes CPFSantéGénéralistes, spécialistes… Toujours plus de disparités dans les prises de rendez-vous