Pourquoi Montréal exige-t-elle le passage de la flamme olympique sur ses terres ?
Des touristes admirant la vue sur Montréal.
Un demi-siècle après avoir hébergé les Jeux Olympiques, la ville de Montréal réclame à nouveau le passage de la flamme, défendant (avec humour) l’importante population française qu’elle héberge.
Et si la flamme olympique passait par Montréal ? À quelques semaines de l’inauguration des Jeux Olympiques de Paris 2024, c’est la drôle de demande faite par son office du tourisme. Pour justifier sa requête, la plus grande ville du Québec a sorti la calculatrice. Avec les 65 000 Françaises et Français qui s’endorment chaque soir sous ses toits, celle-ci peut se vanter d’avoir une population française plus importante que la moitié des villes de l’Hexagone que traversera le Relais de la Flamme.
Parti d’Olympie en Grèce le 16 avril dernier, celui-ci doit débuter son épopée française le 8 mai à Marseille puis sillonner le pays jusqu’au 26 juillet, des grottes de Lascaux au château de Versailles, du Mont Saint-Michel au Mémorial de Verdun, en passant par la cité médiévale de Carcassonne ou les plages du Débarquement.
Une demande symbolique
De l’autre côté de l’Atlantique, l’agence a défendu, non sans humour, sa demande à travers une vidéo. “Imaginez, on la ferait passer dans nos parcs, nos festivals, nos rues piétonnes, nos monuments et même nos plus hauts sommets.”
La requête, précise l’office du tourisme, est purement symbolique. Celle-ci sert de prétexte à dérouler une proposition de parcours, qui met en lumière les attraits touristiques de la ville (le Mont Royal, la rue Sainte-Catherine, l’oratoire Saint-Joseph…), ses musées, ses adresses gourmandes et ses événements culturels… Une belle opération de communication, en somme, pour cette ville qui a accueilli les Jeux Olympiques d’été en 1976.