Metz - Rennes : László Bölöni et les Grenats dézinguent l'arbitrage
L’entraîneur du FC Metz, László Bölöni, ainsi que certains de ses joueurs, ont dézingué l’arbitrage de la rencontre face à Rennes, ce samedi (2-3).
Metz – Rennes : László Bölöni et les Grenats dézinguent l’arbitrage
L’entraîneur du FC Metz, László Bölöni, ainsi que certains de ses joueurs, ont dézingué l’arbitrage de la rencontre face à Rennes, ce samedi (2-3).
Les Grenats sont en colère et le font savoir ! Ce samedi 4 mai, les joueurs du FC Metz se sont inclinés dans un match capital pour leur maintien face au Stade Rennais (2-3). Mais au-delà de la défaite à Saint-Symphorien, c’est surtout l’arbitrage de Ruddy Buquet qui a du mal à être digéré par les Mosellans. À commencer par l’entraîneur László Bölöni. En conférence de presse d’après-match, l’expérimenté technicien roumain n’a pas mâché ses mots.
Le coup de gueule de Bölöni
“Il y a un moment clé quand il y a un jugement vraiment mauvais, le penalty. Lequel change pratiquement totalement le déroulement du match. Et cerise sur le gâteau, enfin ça dépend pour qui est le gâteau, il y a l’expulsion de Mikautadze. Je ne sais pas s’il faut hurler, pleurer, rigoler… je ne peux pas commenter. (…) C’est incommentable. No comment. Je me pose une seule question. Est-ce que vriament je suis prêt à parler pour vous vraiment dire ce que je ressens, ce qui est sur mon coeur ? Parce que si je fais ça, j’habite pas loin, j’achète tout de suite un billet pour aller à la commission de discipline et ils vont avoir raison, parce qu’il y a toujours une phrase ou un mot d’interprétation par lequel certains sont plus égaux que les égaux, plus sages que les sages, ont plus de droits que… voilà. (…) Vous pouvez croire ce que vous voulez. Vous pouvez écrire ce que vous voulez, ce sont des jugements incompréhensibles. Je ne peux pas comprendre. J’ai vu des arbitres – vraiment de très bons arbitres… quand l’arbitre juge quelque chose, et c’est compréhensible avec la vitesse… Dans ce cas là non. Quand quelqu’un est aveugle – et je ne fais pas allusion à quelqu’un – il prend un bâton blanc. Il était tellement sûr de lui ! On va prendre des somnifères pendant deux jours, on va relever la tête et continuer le travail.”
Les joueurs digèrent mal le rouge de Mikautadze
Ses joueurs n’ont pas non plus manquer de critiquer l’arbitrage. À commencer par le défenseur Christophe Hérelle, au micro de Prime Video, amené à commenter le carton rouge reçu par son coéquipier Georges Mikautadze en fin de partie :
“On perd un joueur important. Je n’ai pas revu les images mais si Georges prend un carton rouge là, il y a carton rouge dans tous les matchs de Ligue 1 tous les week-ends. On s’est sentis un peu lésés au niveau de l’arbitrage mais c’est comme ça. On ne va pas commencer à se plaindre parce qu’après on peut avoir des sanctions. On ne va pas prendre ça comme excuse. Il va nous manquer mais on va devoir faire sans.
Puis, après avoir revu les images :
“Pour moi ça ne mérite pas rouge, je suis désolé ! C’est un peu sévère je trouve mais bon, on ne va pas se plaindre de l’arbitrage, on fait notre taf sur le terrain”.
Enfin, toujours au micro de Prime Video, son coéquipier Ismaël Traoré a lui aussi exprimé sa “colère” :
“Honnêtement l’arbitrage, je ne peux pas parler sur ça, ça ne sert à rien de parler. Ils ont toujours raison donc on va faire comme s’ils avaient raison. Je préfère qu’on parle du match. Aujourd’hui, on s’est bien battu. Maintenant, il y a deux faits de jeu … Je ne sais pas même pas si on peut parler de faits de jeu. (En parlant du penalty) Ce contact-là, il existe 10.000 fois dans un match. Il siffle penalty, pour moi il n’y a jamais penalty. C’est comme ça, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ! (Sur le carton rouge de Mikautadze) Bien sûr que c’est handicapant ! On ne pourra rien faire pour changer ça. Donc on va continuer à travailler. On sait que si on veut obtenir ce maintien, ça ne passera que par nous-mêmes. (…) Si je suis en colère ? Normal, non ?