#MeToo : « Il y a un prédateur en liberté », Adriana Karembeu accuse un réalisateur français d’agression sexuelle
L’actrice et mannequin était l’invitée de BFMTV pour parler de la sortie de son livre « Libre »
Adriana Karembeu lors d’un photocall. (Illustration)
violences sexuelles – L’actrice et mannequin était l’invitée de BFMTV pour parler de la sortie de son livre « Libre »
A chaque jour, un nouveau témoignage qui met à mal le cinéma français. Dans son autobiographie Libre, en vente depuis ce jeudi, Adriana Karembeu raconte avoir été victime d’une « agression sexuelle » et d’une « tentative de viol » de la part d’un « célèbre réalisateur français ». L’actrice et mannequin, qui dit ne plus se souvenir de son nom, est revenue sur les détails de ces violences sur le plateau de BFMTV ce vendredi.
« Il se jette brutalement sur moi »
«Ã‚ Je sonne àsa porte. Le réalisateur, qui a déjàplusieurs films àson actif, m’accueille avec un sourire, m’invite àentrer et àm’asseoir », écrit-elle, selon BFMTV. « Après une brève discussion sur le scénario, il se lève et se rapproche de moi sur le canapé. » Il pose alors « sa main sur mon genou, puis se jette brutalement sur moi, m’embrassant violemment », poursuit-elle.
L’animatrice de télévision d’origine slovaque ajoute : « Je sens sa salive sur mon visage et ma poitrine. » Elle indique avoir finalement réussi à quitter le domicile. « Je me suis défendu, je trouvais ça dégueulasse et je suis partie », assure Adriana Karembeu sur le plateau de BFMTV. « Il y a un prédateur qui est en liberté, peut-être qu’il a fait des choses similaires à d’autres personnes », ajoute-t-elle.
« Il ose me saluer avec son air lubrique »
L’actrice, qui avait 35 ans à l’époque, raconte également avoir croisé ce même réalisateur, dans un restaurant. « Il ose me saluer devant mon mari, avec son air lubrique, alors qu’il a tenté de me violer il y a si peu de temps. Je reste de marbre, même si au fond de moi, je hurle de toutes mes forces », écrit-elle.
L’Assemblée a approuvé jeudi la création d’une commission d’enquête sur les « abus et violences » dans le cinéma, l’audiovisuel, le spectacle vivant, la mode et la publicité, donnant corps à une demande de l’actrice Judith Godrèche. « Il était temps […] et heureusement, car on s’habitue, on se dit “c’est pas grave”, alors que si c’est grave », assure Adriana Karembeu, qui dénonce également dans son livre les violences domestiques dont elle a été victime de la part de son père.
PeopleDans ses mémoires, Adriana Karembeu raconte les violences qu’elle a subies de la part de son pèreCinémaMeToo du cinéma : « Dire que Benoît Jacquot m’a violée, c’est évident »… Mais Isild Le Besco ne va pas porter plainte