Marseille : Marine Le Pen appelle à « un état d’urgence sécuritaire » et « migratoire »
Marseille : Marine Le Pen appelle à « un état d’urgence sécuritaire » et « migratoire »
Malgré la venue d’Emmanuel Macron à Marseille dans le cadre de l’opération « Place nette », la ville est toujours marquée par le trafic de drogue et les violences qui en découlent. Selon les informations de BFMTV, un adolescent de 17 ans a été tué par balles dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 mai, dans une cité du nord de Marseille. Entre le vendredi 26 et le dimanche 28 avril, la cité phocéenne a été le théâtre de cinq fusillades, qui ont fait un mort et deux blessés sur fond de trafic de stupéfiants.
À lire aussi Violences et trafic de drogue à Marseille : 2023, l’année de tous les records
Interrogée par une auditrice sur ce qu’elle comptait faire pour lutter contre « l’insécurité permanente » à Marseille, Marine Le Pen a répondu, sur le plateau de RMC et BFMTV qu’il fallait « mobiliser l’intégralité de notre arsenal pénal » : « On est dans une situation qui nécessite quasiment un état d’urgence sanitaire et un état d’urgence migratoire. » Selon la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, « une partie de l’insécurité est la conséquence de l’immigration clandestine, comme le disent les chiffres du ministère de l’Intérieur. » Ainsi, Marine Le Pen souhaite « dissuader » les actes violents en mettant en place des règles qui « sacralisent » l’intégrité physique : « Quand on sera condamné à 6 mois pour coups et blessures, on ne pourra pas avoir d’aménagement de peine ou de peine de substitution comme le bracelet électronique », a-t-elle plaidé.
L’ancienne présidente du Rassemblement national s’est par ailleurs dite totalement opposée à la légalisation du cannabis : « L’idée que les dealers vont du jour au lendemain devenir plâtrier ou boulanger est une aberration. Ils trouveront un autre moyen de faire commerce. »