Ligue 1. « Ça complique tout » : le Stade Brestois ne veut pas de la 4e place
Le Stade Brestois est à la lutte avec Lille pour la 3e place.
Pour le Stade Brestois, l’enjeu des deux dernières journées est de valider sa place en Ligue des champions. En faisant tout pour ne pas être 4e.
À deux journées de la fin de la saison, le Stade Brestois est d’ores et déjà assuré d’être européen la saison prochaine. Mieux, le club finistérien est toujours installé sur le podium avant de recevoir Reims, ce vendredi (21 h). Mais pour parfaire cette saison historique, l’équipe d’Eric Roy doit encore acquérir quelques points. Ceux qui lui permettraient de définitivement distancer Lille et d’éviter la fameuse 4e place du classement, celle qu’aucun membre du top 4 ne veut.
«Ã‚ Monaco et Marseille n’y arrivent pas »
«Â Elle te donne, à mon sens et dans l’histoire des clubs français qui ont joué des barrages, très peu de chances d’arriver dans le tableau final de la Ligue des champions, expose l’entraîneur brestois. Tu as deux tours préliminaires à passer avec de suite de belles équipes. Quand c’est Monaco, ils n’y arrivent pas ; quand c’est Marseille, pareil. Pour Brest, qui normalement a une équipe moins forte sur le papier, tu te dis que le challenge est encore plus compliqué. »
Kenny Lala est bien placé pour témoigner de la difficulté des tours préliminaires. Le latéral droit a connu ces rendez-vous estivaux avec deux clubs, dans deux compétitions différentes. « Ce ne sont pas de très bons souvenirs, confie-t-il. J’ai été éliminé avec Strasbourg en tours préliminaires de Ligue Europa, puis en Ligue des champions avec l’Olympiakos. »
Avec chaque fois l’obligation de démarrer la saison avant les autres. Pas l’idéal, selon Eric Roy. « Ça bouleverse la préparation. Tu démarres avant le début du championnat, puis ça s’entremêle si tu passes. Ça te fait déjà un marathon d’entrée alors qu’on sait tous que les équipes après six ou sept semaines de prépa ne sont pas encore au top physiquement. Ça complique tout. »
Malgré tout, les Brestois préféreraient se lancer dans ce parcours incertain plutôt que de se voir rattraper par Nice, actuel 5e du championnat, dans le sprint final. « La déception serait de faire n’importe quoi sur les deux derniers matches, affirme Kenny Lala. Tant qu’on se donne à 100 % et qu’on n’a pas de regrets, on finira où on doit être. »
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Et si ça devait être la 4e place, Éric Roy s’en contentera. « On dira malgré tout que notre saison est exceptionnelle »