Le yacht Art déco de Christine Bravo : une histoire de résilience face aux tempêtes financières
Christine Bravo rêve que sa péniche transporte un futur médaillé olympique.
L’ancienne animatrice de télévision Christine Bravo s’est reconvertie dans l’organisation de croisières en péniche sur la Seine. Ce fut un long chemin pour en arriver là, car elle a été victime d’une arnaque lors de l’achat. Mais sa péniche resplendira bien lors des prochains Jeux olympiques, à Paris.
L’ancienne présentatrice des émissions «Frou-Frou» et «Union libre», reconvertie en organisatrice de croisières de prestige sur la Seine ? Cela semble fou, et pourtant, c’est bien réel : Christine Bravo est désormais propriétaire d’un yacht Art déco, à bord duquel elle organise lesdites croisières. Et, comble de la réussite, son embarcation sera l’une des vedettes de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Interrogée par Le Parisien, l’ancienne animatrice ne cache pas son émotion.
«Je vais être émue aux larmes car c’est une victoire pour moi !», se félicite-t-elle. En effet, elle a été arnaquée lors de l’achat en 2018, «il y avait des trous dans la coque». Le «Frou-Frou», c’est son nom, a ainsi passé neuf mois en chantier naval, avant des travaux de transformation pour pouvoir accueillir des passagers. Manque de chance, «tout cela a été terminé juste avant que le Covid ne nous cloue à quai». Zéro chiffre d’affaires, zéro aides… De quoi faire abandonner les plus téméraires.
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Des champions olympiques à bord ?
Mais pas Christine Bravo, qui se remémore son acquisition : «Je voulais au départ une péniche d’habitation. Je me suis adressée à Stéphane Bachot, agent immobilier spécialisé dans les bateaux. Au port de l’Arsenal, à Paris, il m’a montré un bateau très mal entretenu. J’ai eu un coup de foudre pour ce yacht d’origine hollandaise, avec une coque en forme de tulipe qui, à la base, naviguait en mer», explique-t-elle. Au passage, elle trouvera l’amour dans les bras de cet agent immobilier.
À l’orée des Jeux olympiques, l’impatience grimpe pour l’ancienne animatrice, même si, «pour des raisons de sécurité, il n’y aura que le capitaine et son matelot à bord» sur la Seine. Qui montera sur son bateau ? Ne pouvant transporter que douze passagers au maximum, le «Frou-Frou» héritera d’une petite délégation. Mais Christine Bravo ne perd pas espoir : «Mon rêve, c’est que l’un de mes passagers devienne champion olympique quelques jours plus tard ! Là, je pourrai mourir tranquille.» En tout cas, elle sera aux premières loges, dans une péniche où elle réside, amarrée non loin de Notre-Dame.