Le Royaume-Uni déjà sorti de sa récession de 2023

Au premier trimestre 2024, la Grande-Bretagne est sortie de la nouvelle récession dans laquelle elle était tombée en fin d’année dernière

Le Premier ministre Britannique Rishi Sunak peut respirer à la sortie de son bureau du 10 Downing Street à Londres (Illustration).

déjà ou enfin ? – Au premier trimestre 2024, la Grande-Bretagne est sortie de la nouvelle récession dans laquelle elle était tombée en fin d’année dernière

Soulagement outre-Manche. Nos voisins sont sortis, dès les trois premiers mois de l’année, de la récession qui a frappé le Royaume-Uni sur la seconde moitié de 2023.

L’économie de l’archipel repart ainsi plus vite que prévu. Une satisfaction pour le Premier ministre conservateur Rishi Sunak, à quelques mois d’élections qui s’annoncent mal pour son parti.

Bouffée d’air frais

Au premier trimestre 2024, le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a en effet progressé de 0,6 %, selon les données annoncées ce vendredi par l’Office for National Statistics, l’Office national britannique des statistiques (ONS).

Au quatrième trimestre de l’année dernière, le PIB du pays avait accusé une nouvelle baisse de 0,3 % après un premier recul de 0,1 % au trimestre précédent, enregistrant ainsi l’un des pires résultats depuis la crise économique de 2009 et la pandémie de 2020, comme l’avaient expliqué nos confrères du journal The Independent en février dernier.

Satisfaction

Comme une bonne surprise toutefois, ce rebond de l’économie demeure plus optimiste que les prévisions des économistes, notamment de la Banque d’Angleterre (BoE), qui tablait sur une progression de 0,4 %.

Sur son compte X, Rishi Sunak admet que si « les choses sont encore difficiles pour beaucoup de gens », le Premier ministre estime que l’économie britannique a « franchi un cap » et se félicite que « le plan fonctionne ».

«Ã‚ D’une absence de croissance à une croissance faible, est-ce vraiment l’ampleur des ambitions des conservateurs ? », a réagi la principale responsable financière travailliste, Rachel Reeves, sur X.

«Ã‚ Les prix des denrées alimentaires restent élevés, les familles paient davantage pour leurs mensualités immobilières et la situation des travailleurs a empiré. Il est temps de changer », a-t-elle ajouté, sur fond d’ambitions de son parti et de son chef Keir Starmer d’arriver à Downing Street, après des élections générales dont la date butoir est prévue au plus tard en janvier 2025.

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