Le Havre : "J’utiliserai toutes les voies de recours possibles", Jean-Michel Roussier (président) critique le deal CVC-LFP
Jean-Michel Roussier, président du Havre, a été auditionné dans le cadre de la mission d’information sur le rôle des fonds d’investissements dans le football professionnel français. Il a notamment critiqué le deal CVC-LFP.
Le Havre : “J’utiliserai toutes les voies de recours possibles”, Jean-Michel Roussier (président) critique le deal CVC-LFP
Jean-Michel Roussier, président du Havre, a été auditionné dans le cadre de la mission d’information sur le rôle des fonds d’investissements dans le football professionnel français. Il a notamment critiqué le deal CVC-LFP.
Quel avenir pour le football français ? Jean-Michel Roussier, président du Havre, a été auditionné ce mardi 7 mai dans le cadre de la mission d’information sur le rôle des fonds d’investissements dans le football professionnel français annonce RMC Sport. L’ancien directeur éditorial de la chaîne Telefoot créée par Mediapro est revenu sur la fermeture précipitée de la chaîne : “La santé financière des clubs français était “très compliquée, surtout pour ceux avec une importante masse salariale. Il y avait une grande souffrance économique.” Il déplore que la Ligue de Football Professionnel (LFP), qui organise la compétition, ait “chassé” le groupe espagnol sans accepter de négocier à la baisse le contrat : “C’est un grand mystère pour moi. C’est une décision incompréhensible”. Enfin, il a évoqué l’actuel appel d’offres : “Il faut surtout un diffuseur. Chasser Mediapro a eu un effet désastreux. Reproduire une erreur du passé serait catastrophique. Le foot français a-t-il les moyens de se priver de la volonté de l’émir du Qatar et du président de la République ? Bien sûr que non. L’augmentation des droits internationaux va profiter au PSG. Mais il faut que les autres clubs puissent continuer à exister.”
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Jean-Michel Roussier (président) critique le deal CVC-LFP
Par ailleurs, le président du Havre Jean-Michel Roussier s’est montré une nouvelle fois critique envers le deal LFP-CVC : “Je considère que l’ensemble de cet accord va à l’encontre des intérêts supérieurs du foot français. J’utiliserai toutes les voies de recours possibles pour faire valoir les droits du HAC. La FFF aurait dû se saisir de la décision de la Ligue de signer avec CVC. Elle n’a pas voulu le faire. Quant à l’Etat, s’il doit avoir un rôle protecteur envers les clubs français alors il ne remplit pas sa mission. Mais je ne suis pas suffisamment au fait de ce que doit être son rôle vis-à-vis des clubs.” Pour rappel, le dirigeant normand trouve injuste que son club n’ait touché que 1,5 millions de la part de CVC et dénonce la répartition établie.”