Le frère d’un champion du monde, Speedy Amoura, le géant suédois… portrait de ces Unionistes entrés dans l’Histoire
Le onze de l’Union face à l’Antwerp en finale de la Coupe de Belgique
Mais qui sont donc ceux qui ont écrit une nouvelle page glorieuse de l’histoire du club bruxellois ?
Anthony Moris : Le gardien capitaine luxembourgeois qui a connu des débuts de Play-offs difficiles, peut désormais souffler grâce à sa cleen-sheet en finale de coupe de Belgique au meilleur moment permettant aux unionistes de remporter la coupe de Belgique. Lui qui a vécu toute l’aventure avec les Saint-Gillois depuis leur retour en première division rentre inévitablement encore un peu plus dans l’histoire du matricule 10.
Kevin Mac Allister : Frère d’un champion du monde argentin, Kevin Mac Allister est arrivé à l’Union en début de saison en provenance d’Argentinos Juniors, club avec lequel il a été champion de D2 Argentine en 2017. Il s’est très vite intégré et adapté au style de jeu européen. Son agressivité positive sur l’adversaire est sa marque de fabrique ne laissant presque jamais l’opportunité à l’attaquant de se retourner vers le but. Décisif pour son retour contre l’Antwerp la semaine dernière en championnat, sa mentalité de guerrier fait déjà de lui l’un des « chouchous » du public.
Christian Burgess : Comme Moris, le défenseur anglais est un pilier du club qui a vécu tous les grands moments et les déceptions au club cette année. Incontestablement l’un des meilleurs défenseurs du championnat, Christian Burgess est le patron de cette équipe et mérite ce premier trophée tant espéré.
Koki Machida : Déjà auteur d’un but décisif en demi-finale face à Bruges, Koki Machida a inscrit l’unique but de la finale. L’arrière gauche saint-gillois inscrit là une nouvelle ligne à son palmarès, lui qui avait déjà remporté trois trophées avec les Kashima Antlers au Japon (le titre en 2016, la supercoupe en 2017 et la ligue des champions asiatique en 2018). Mais il reconnaît que c’est le premier trophée qu’il remporte en ayant un vrai rôle à jouer et que l’ambiance d’une finale de coupe est incomparable à ce qu’il a déjà connu.
Loïc Lapoussin : Au club depuis 4 saisons après s’être fait découvrir à Virton, Loïc Lapoussin attendait aussi ce trophée depuis longtemps après les 3 dernières années où l’Union a joué le haut du tableau sans rien remporter. « Tout Bruxelles attendait ça, tous les fans attendaient ça et c’est un grand plaisir de leur rendre aujourd’hui. Je pense qu’on le méritait et qu’on l’attendait depuis longtemps. »
Charles Vanhoutte : Au cœur de l’entrejeu saint-gillois depuis le début de la saison, l’ancien capitaine de Cercle de Bruges où il évoluait depuis 2012, est le cerveau de la formation d’Alexander Blessin. Il est une vraie révélation, arrivé sur la pointe des pieds, il a disputé la quasi-totalité des matches de l’Union cette saison. Au milieu de tous les joueurs techniques au sein de l’effectif unioniste, la maturité et le calme de Charles Vanhoutte sont des facteurs clés de ce premier trophée saint-gillois depuis leur retour dans l’élite.
Mathias Rasmussen : Également arrivé à Bruxelles en début de saison, Mathias Rasmussen (25 ans) est arrivé Brann, en première division norvégienne. Au total, il a disputé un total de 74 matches dans l’élite norvégienne, entre l’IK Start et Brann. Depuis qu’il a posé ses valises au parc Duden, Rasmussen s’est montré plutôt discret. Mais sur le terrain, il a réussi à monter en puissance et devenir un titulaire régulier dans un milieu avec une concurrence importante. Sorti à 5 minutes du coup de sifflet final, il a réussi à dynamiser le jeu unioniste et s’isoler entre les lignes pour apporter du danger.
Cameron Puertas : C’est tout simplement la plaque tournante de l’équipe. Cameron Puertas est le meilleur passeur du championnat belge cette saison. En manque de temps de jeu la saison passée sous Karel Garaerts, le suisse a profité du départ de Teddy Teuma pour se transfigurer et devenir le génie de cette équipe. Même quand ses coéquipiers sont moins bien, il arrive à sortir du lot et à créer des exploits individuels.
Alessio Castro-Montes : Il est le seul Unioniste à avoir déjà remporté une coupe de Belgique auparavant. C’était en 2022 face au Sporting d’Anderlecht, lorsqu’il jouait encore à la Gantoise. Également arrivé en renfort cet été pour combler le départ de Bart Nieuwkoop à Feyenoord, le Limbourgeois est auteur d’une saison exceptionnelle et semble infatigable sur son côté droit.
Gustaf Nilsson : Peu utilisé depuis son arrivée, Nilsson avait tout de même rapidement conquis le cœur des supporters Unionistes lors de son doublé en fin de match à Braga propulsant son équipe en 8ème de finale de l’Europa League la saison passée. cette saison, il a profité de la blessure de son concurrent Denis Eyckert en début de saison pour s’imposer progressivement dans le 11 de base unioniste aux côtés de Mohammed Amoura.
Mohammed Amoura : Acheté 4 millions d’euros à Lugano durant l’été passé, « La flèche algérienne » ou encore « Speedy Amoura » a lui aussi rapidement séduit les supporters du matricule 10. Auteur de 20 buts et 4 passes décisives en 35 rencontres, il est un des grands artisans de la saison folle de l’Union. Rapide, technique et efficace, il aura indéniablement marqué la saison de l’Union ponctuée par ce trophée en coupe.
Et enfin, il y a le coach allemand qui a réussi à décrocher ce fameux trophée que cherche tant l’Union depuis trois ans.Alexander Blessin : D’abord coach des équipes de jeunes de Leipzig, Alexander Blessin est arrivé à Ostende où il a directement réalisé une saison de haut vol en menant les Kustboys à la 5ème place de la phase classique. Après un passage raté au Genoa, il a reçu la confiance de la direction unioniste. Et c’est une réussite puisqu’il a permis à l’Union de finir largement premier de la phase classique et surtout de remporter la coupe de Belgique. De quoi voir l’avenir avec sérénité car le titre de champion reste encore à la portée de l’Union même si le 0 sur 12 en début de champions playoffs à quelque peu réduit les chances d’y arriver.