JO de Paris 2024 : un « plan d’action » pour lutter contre la « mouvance djihadiste » présenté par Darmanin
En amont des JO, le ministre de l’Intérieur a demandé aux préfets de mettre en place une « stratégie d’entrave » des personnes radicalisées dans la capitale
Le Stade olympique nautique de Vaires-sur-Marne accueillera les compétitions d’aviron durant les JO de Paris 2024.
sécurité – En amont des JO, le ministre de l’Intérieur a demandé aux préfets de mettre en place une « stratégie d’entrave » des personnes radicalisées dans la capitale
À quelques semaines des Jeux olympiques, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a adressé un télégramme aux préfets, dans lequel il dévoile un « plan d’action », pour renforcer la lutte antiterroriste pendant l’événement.
«Ã‚ L’ampleur de l’événement et sa surexposition médiatique pourraient avoir un effet galvanisant sur certains profils radicaux », a écrit lundi le ministre de l’Intérieur dans une circulaire, également adressée aux patrons de la police, de la gendarmerie et des différents services de renseignement. Ce plan, piloté par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a pour objectif de resserrer la vigilance sur les 5.000 personnes déjàsurveillées activement en raison de leur inscription au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation àcaractère terroriste (FSPRT).
Les préfets sont invités « à rechercher pour tout objectif suivi au FSPRT la possibilité d’une mesure d’entrave » et à des « périodes précises » pour qu’elles soient « totalement efficientes » pendant les JO. Sortants de prison, étrangers et jeunes « radicalisés » sont listés parmi « les profils les plus sensibles ». L’ « entrave judiciaire » doit être « privilégiée », avec des ouvertures d’enquêtes à la main de la part du Parquet national antiterroriste en cas de « menace avérée » d’attentat. Cette stratégie de « judiciarisation » est aussi « encouragée » pour toutes les infractions dites de droit commun, y compris sans lien avec la menace terroriste, comme la pédopornographie ou le trafic de stupéfiants.
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Les détenus terroristes islamistes (TIS) bénéficiant d’un aménagement de peine à l’extérieur de la prison seront davantage surveillés afin de les réincarcérer en cas de « manquement à leurs obligations ». En parallèle, des mesures administratives devront être « systématiquement déployées ».
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