Dijon : un jeune homme de 22 ans, retrouvé nu et gravement violenté, décède
Dijon : un jeune homme de 22 ans, retrouvé nu et gravement violenté, décède
Dans la nuit du 5 au 6 mai, Grégory, un jeune homme de 22 ans, originaire du Gard, a été retrouvé inconscient au parc de la Combe à la Serpent à Dijon (Côte-d’Or). France 3 Bourgogne-Franche-Comté rapporte que le jeune homme a été retrouvé par des coureurs, qui ont prévenu la police. Alexandre, son frère, explique à France 3 l’état dans lequel il a été retrouvé : il était « complètement nu, juste avec ses chaussettes aux pieds. L’œil gauche était enflé de la taille d’une boule de pétanque ». Il « était tellement gonflé du visage que j’ai mis une heure à le reconnaître, pour dire à quel point l’acte a été d’une violence terrible », ajoute-t-il.
Transporté au CHU de Dijon, le jeune homme est décédé des suites de ses blessures.
« J’imagine mon petit frère se faire tabasser, les suppliant d’arrêter de lui faire du mal ». Au micro de France 3, le frère de la victime est sous le choc. Une enquête pour meurtre en bande organisée a été ouverte. La police judiciaire gère le dossier.
Le jeune homme était connu des services de police
Grégory a été découvert nu, ses vêtements brûlés à ses côtés et sans ses papiers d’identité. Il s’était rendu à Dijon, avec une amie, pour travailler. Avant son départ, il avait promis à sa famille de garder le contact avec elle. Pourtant, il est rapidement injoignable. Pour son frère, c’est mauvais signe : « Je le connais, il n’est pas du genre à ne pas laisser de nouvelles. J’ai fait un signalement à la police dans le Gard. Les gendarmes ne m’ont pas pris au sérieux, j’ai dû insister pour tomber sur une femme qui a fini par localiser le téléphone ».
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Le jeune homme était connu des services de police pour « faits de violence », et devait se rendre chaque semaine à la gendarmerie. « Mon frère était gentil, très attachant, mais aussi influençable. Il suffisait qu’il rencontre des gens peu recommandables sur les réseaux sociaux pour qu’il se laisse embarquer. On vient d’une famille précaire. Pour de l’argent, il aurait pu accepter du travail », raconte Alexandre.