Des milliers de prothèses belgo-congolaises à Kinshasa pour les démunis
Des milliers de prothèses belgo-congolaises à Kinshasa pour les démunis
Grâce à des développements technologiques innovants et au recours à l’impression 3D, ces prothèses sont “six fois moins chères” que les appareillages traditionnels, a expliqué mercredi le délégué de cette start-up en République démocratique du Congo (RDC), Germain Boutte, à la ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, en visite à l’hôpital Saint-Joseph de Limete, dans la banlieue est de la capitale congolaise.
En un temps record d’un mois seulement, l’entreprise a érigé, dans trois conteneurs, et mis en service un des plus grands centres de prothèses au monde, avec une capacité de fabrication de 5.000 prothèses par an, à raison de deux par machine et par 24 heures, a-t-il ajouté.
Les premiers patients ont ainsi déjà bénéficié d’appareils de haute qualité à un coût abordable. Ces prothèses sont faites “100% sur mesure”, a encore indiqué M. Boutte.
Il a présenté à la cheffe de la diplomatie belge quelques patients ainsi équipés, dont une jeune fille amputée d’une jambe à la suite d’un accident de la route et qui a ainsi recouvré de la mobilité.
La confection de telles prothèses se déroule en trois temps: d’abord la prise d’une empreinte du membre, réalisée avec une simple caméra de visualisation, qui peut être faite à distance, puis la modélisation, avec un logiciel gratuit, et enfin l’impression 3D (ou fabrication additive). Les patients ont le choix entre quelques couleurs.