Des militaires français en Ukraine deviendraient « inévitablement des cibles », prévient la Russie
Des militaires français en Ukraine deviendraient « inévitablement des cibles », prévient la Russie
«В Si des FranГ§ais apparaissent dans la zone de conflit, ils deviendront inГ©vitablement des cibles pour les forces armГ©es russes » : la Russie, par la voix de la porte-parole du ministГЁre des Affaires Г©trangГЁres Maria Zakharova, a de nouveau mis en garde ce 8В mai contre un envoi de troupes franГ§aises sur le sol ukrainien.
«В Il est caractГ©ristique que (Emmanuel) Macron explique cette rhГ©torique par le dГ©sir de crГ©er une sorte d’ “ambiguГЇtГ© stratГ©gique” pour la RussieВ В», a Г©galement dГ©clarГ© Г la presse la haute responsable russe, en rГ©fГ©rence aux propos rГ©itГ©rГ©s du prГ©sident de la RГ©publique franГ§aise sur un potentiel dГ©ploiement de forces armГ©es occidentales.В Et d’ajouter que la situation des Russes sur le terrain ukrainien, marquГ©e par de rГ©cents succГЁs tactiques, devaient « dГ©cevoirВ В» le dirigeant franГ§ais.
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Déclarations chocs de la France
Le 26 février dernier, Emmanuel Macron avait provoqué des remous au sein du camp occidental, en disant ne pas exclure l’envoi de troupes au sol en Ukraine face à l’invasion militaire russe. « Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre », avait précisément déclaré le président de la République.
Le chef d’État français avait souligné, dix jours plus tard, qu’il n’y avait « aucune limite » ni « aucune ligne rouge » au soutien français à Kiev – provoquant l’indignation d’une importante partie de l’opposition.
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Par la suite, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait précisé qu’il n’était « pas question d’envoyer des troupes au sol combattantes » en Ukraine. Le ministre avait esquissé d’autres pistes pour venir en aide à Kiev, en évoquant une présence militaire occidentale « pour du déminage, (ou) de la formation de soldats ukrainiens sur le sol ukrainien ».
Début mai enfin, Emmanuel Macron a confirmé sa position, déclarant dans une interview à The Economist qu’un envoi de troupes au sol restait une option, dans le cas où « les Russes devaient aller percer les lignes de front » et si Kiev en faisait la demande. Or, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a récemment assuré que les militaires français pouvaient rester en France « tant que l’Ukraine tient ».
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De leur côté, des hauts responsables avaient déjà menacé de « tuer tous les soldats français » qui se rendraient dans la zone de guerre.