Contrôle technique des motos : cette simple vérification peut vous éviter d'être recalé

La contre-visite au contrôle technique se joue parfois à peu de choses

Alors qu’un premier bilan est tiré du contrôle technique des motos mis en place le 15 avril en France, l’on se rend compte que de nombreuses machines se font recaler à cause d’un élément pourtant facile à vérifier. Un simple coup d’oeil peut effectivement éviter de passer par la case contre-visite.

Depuis le 15 avril, le contrôle technique des motos (CT2RM) est en place en France. S’il ne concerne que des aspects vérifiables par les motards eux-mêmes en quelques coups d’oeil, il s’avère que la plupart des usagers recalés le sont à cause d’un coup d’oeil mal donné.

En effet, pour les motos contrôlées depuis près de deux semaines, 10% de leurs propriétaires doivent passer par la case “contre-visite”. Cela s’explique souvent par… l’usure des pneus. Cet élément est effectivement partie prenante du CT2RM. Et Bernard Bourrier, PDG de l’enseigne de contrôle technique Autovision, de confirmer à RMC que “l’état des pneumatiques” représente le “premier point de refus de validité”.

Or, le contrôle du bon état des pneumatiques ne demande que de regarder le bon état des témoins d’usure. Cela ne dure que quelques secondes, voire minute au pire (si vous galérez à les trouver, ça arrive).

Un simple coup d’oeil pour une sacrée économie

Un simple coup d’oeil qui peut éviter une contre-visite à la facture salée. Ce simple aspect peut coûter près de 20 euros, aux motards se laissant avoir. Cela est d’autant plus dommageable quand l’on vient de débourser environ 70 à 80 euros pour un contrôle technique de sa moto.

Contrôler régulièrement l’état de ses gommes assure également plus de sécurité au moment de prendre le guidon. Et ça, personne ne s’en privera. Il s’agit d’un élément de base à vérifier, avec le bon état des disques et plaquettes des freins, ou encore la tension et le graissage de la chaîne.