C’est l’un des 10 westerns qu’il faut avoir vus dans sa vie : sorti il y a 33 ans, c'est un incontournable du genre
Attention, l’article ci-dessous dévoile de potentiels spoilers. Si vous ne souhaitez pas en connaitre la teneur, merci de ne pas lire ce qui suit…
La rédaction d’AlloCiné a fait de ce film un classique dans son genre, au point de le classer parmi les 10 westerns à avoir vu dans sa vie. Noté en moyenne 4,3 sur 5 pour plus de 36 000 votes, il est clair que ce long métrage fait aussi la quasi-unanimité des spectateurs AlloCiné. Et il est interprété par Kevin Costner.
Kevin Costner et le western
Costner aime l’Ouest américain. Il prépare d’ailleurs une série de films appelée “Horizon: An American Saga”, dont le premier volet sera présenté hors compétition au Festival de Cannes 2024. Ce “chapitre 1” sortira en salles le 28 juin aux Etats-Unis et le second volet est annoncé au 16 août. Pour l’instant, aucune date n’a été communiquée pour la France, mais sa réception au Festival de Cannes aidera peut-être. Si le succès est au rendez-vous, Costner a en tête deux volets supplémentaires.
Au cours de sa carrière, il a joué jeune dans le western Silverado (1985), Wyatt Earp (1994), Open Range (qu’il a également mis en scène en 2003), la minisérie Hatfields & McCoys (2012) et bien sûr la série à succès Yellowstone, qu’on ne présente plus. Surtout, Costner a réalisé un autre western, Danse avec les loups, qui est celui qui nous occupe aujourd’hui.
De quoi ça parle ?
Danse avec les loups commence pendant la guerre de Sécession. On suit John Dunbar, soldat promis à une mort certaine réalisant par hasard un exploit militaire. Blessé, il est envoyé en éclaireur au sein des plaines du Dakota, qui fait la rencontre du peuple sioux et se lie d’amitié avec cette population dont il ignore tout.
Dans sa version longue de 3h56 comme dans celle “normale” de 3h01, Danse avec les loups est un incontournable du genre. Il représente peut-être comme jamais auparavant la culture indienne et ses représentants. Le héros est certes Blanc, mais on ne peut nier au film une volonté profondément humaniste et anticolonialiste.
La mise en scène évite le spectaculaire pour au contraire explorer l’intimité des personnages et montrer la complexité d’un monde, menacé et en passe d’être détruit. Rappelons qu’il s’agit de la première mise en scène de Costner, et qu’elle remportera 7 Oscars, dont Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario adapté (adapté de Michael Blake par Michael Blake) et Meilleure photographie (Dean Semler y sublime la nature).