Aucune mesure disciplinaire requise contre l'ambassadeur coréen en Chine accusé de harcèlement
SEOUL, 07 mai (Yonhap) — Les allégations soulevées contre le principal envoyé de la Corée du Sud en Chine par une personne employée de l’ambassade ne constitueraient pas un motif de sanction disciplinaire, d’après les conclusions d’une enquête interne annoncées mardi par le ministère des Affaires étrangères de Séoul.
Pendant 10 jours, le ministère a enquêté sur les allégations selon lesquelles l’ambassadeur Chung Jae-ho aurait harcelé verbalement cet employé et l’aurait traité de manière arrogante et autoritaire. Les accusations concernaient également des pressions que Chung aurait exercées contre des entreprises sud-coréennes actives en Chine pour qu’elles déboursent de l’argent en échange de stands de promotion lors d’événements organisés par l’ambassade.
L’investigation a déterminé que bien que Chung a effectivement fait des remarques «inappropriées» à des membres de son équipe durant des séances d’atelier, celles-ci ne sont pas suffisamment graves pour justifier que des mesures disciplinaires soient prises à son encontre.
Le dossier sur les stands d’exposition a également été classé sans suite puisque ces stands ont été installés par les entreprises participantes de leur plein gré pour promouvoir leurs produits. Le ministère prévoit toutefois de notifier verbalement l’ambassadeur pour lui demander de faire dorénavant preuve de prudence.
Cette affaire avait suscité des critiques puisque l’attitude de Chung telle que dénoncée semblait s’apparenter à des pratiques toxiques d’abus de position dominante sur le lieu de travail. Ce cas était particulièrement suivi car l’ambassadeur, un ancien professeur universitaire, est connu comme étant proche du président Yoon Suk Yeol.
Chung Jae-ho
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