Adriana Karembeu dénonce le cinéaste qui l'a agressée comme étant un « prédateur en liberté »
Adriana Karembeu dénonce le cinéaste qui l’a agressée comme étant un « prédateur en liberté »
La liste s’allonge des personnalités publiques qui dénoncent les agressions dont elles ont été victimes dans le passé.
Ainsi, Adriana Karembeu a révélé dans son autobiographie, Libre, qu’elle avait subi une agression sexuelle de la part d’un metteur en scène.
« Après une brève discussion sur le scénario, il se lève et se rapproche de moi sur le canapé. Il pose sa main sur son genou, puis se jette brutalement sur moi, m’embrassant violemment. Je sens sa salive sur mon visage et ma poitrine », décrit Adriana Karembeu dans son ouvrage paru le 2 mai.
Sur le plateau de BFMTV, l’ex-mannequin revient sur la scène qu’elle qualifie de « tentative », puisqu’elle s’est « défendue ». « Il s’est jeté sur moi, raconte-t-elle. C’était une tentative de quelque chose, mais ça n’a pas été jusqu’à l’enfer parce que je me suis défendue. J’avais entre 30 et 35 ans. Je me suis défendue, car je trouvais ça dégueulasse et je suis partie. »
Comme la plupart des femmes qui sont victimes d’agressions sexuelles, Adriana Karembeu a préféré ne rien faire contre celui qui a tenté d’abuser d’elle, et dont elle assure avoir oublié le nom.
Or, désormais, celle qui a présenté Les Pouvoirs extraordinaires du corps humain avec Michel Cymès pendant onze ans, regrette de ne pas avoir agi contre le « prédateur » qui est en liberté et peut agresser à nouveau. « A l’époque, je me suis que c’était un pauvre type. Je suis quelqu’un qui a une carapace, j’ai mis de côté, j’ai pris une douche. Il n’y avait pas d’acte, mais aujourd’hui, je me dis que c’est déjà un geste de trop. Ça ne devrait arriver à personne », dit la mère de famille.
Adriana Karembeu avoue cependant qu’elle a croisé son agresseur trois semaines plus tard sans réagir davantage. « Il a eu l’audace de venir me dire bonjour avec un grand sourire, a-t-elle raconté avant de préciser : « Je n’en ai même pas parlé avec mon mari de l’époque. Je me suis dit : “non seulement, il m’a fait du mal et en plus, je le protège de nouveau”. »
« Il y a un prédateur qui est en liberté, qui a peut-être fait des choses à d’autres personnes, c’est pour ça que je le raconte », dit celle qui n’aurait fait que cette unique « mauvaise rencontre » dans sa « carrière plutôt tranquille ».