Villeneuve-d'Ascq veut conclure en finale face à Basket Landes

Caroline Hériaud (ballon en main) - ici face à la meneuse de Basket Landes, Marie Pardon (n°5) - compte s'adjuger dès ce soir le titre de championne de France. (X @ESBVALM)

À domicile, Villeneuve-d'Ascq doit conclure en finale contre Basket Landes vendredi soir afin d'aller chercher ce titre qui doit récompenser une saison pleine.

Villeneuve-d'Ascq a sûrement réussi l'essentiel en renversant Basket Landes sur son parquet samedi (66-70). Les joueuses de Rachid Meziane se sont ainsi offert une première occasion d'aller chercher le deuxième titre de champion de France du club nordiste (après 2017) dans leur Palacium (vendredi soir, 20 h 45).

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Un titre qui serait aussi logique qu'il est devenu nécessaire pour une équipe qui, toute la saison, a joué les premiers rôles, tant en Championnat (première de la saison régulière) qu'en Euroligue où elle a échoué en finale face à l'ogre turque Fenerbahçe (106-73). Le palmarès du club reste pour l'heure inchangé. « On a essayé de désacraliser l'enjeu autour de ce deuxième match, soufflait hier Meziane. Les filles ont le bon état d'esprit, j'ai même dû lever le pied à l'entraînement cette semaine. Et pourtant : on a l'habitude de jouer contre des garçons et elles les ont éclatés. »

Fin de cycle et nouvelle dynamique

Si le technicien, sélectionneur de la Belgique (championne d'Europe) ne fait pas du titre de champion de France une condition sine qua non pour ériger cette cuvée 2023-2024 au rang de grand cru, il viendrait « bonifier » une saison qui s'achèvera par plusieurs départs majeurs. « Je rappelle que l'enjeu de cette finale c'est un ticket assuré pour le vainqueur en Euroligue la saison prochaine », soulevait également Meziane, soulignant que le premier de la saison régulière de Ligue féminine n'avait pas la garantie d'une qualification directe pour le tableau principal.

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En face, les Landaises en conviennent : la logique de l'année voudrait que les « Guerrières » soulèvent le trophée. « On sera là pour faire en sorte que la logique ne soit pas respectée, promet la coach Julie Barennes. Notre finale montre qu'on est dans une époque de changement de dynamique, après les dominations de Valenciennes ou plus récemment de Bourges. Je trouve ça chouette. » Et vraisemblablement encore plus avec un trophée de champion dans l'armoire.