« Coup d’État administratif » : Marine Le Pen rappelée à l’ordre par l’Élysée après ses déclarations
L’ancienne présidente du groupe parlementaire d’extrême droite Rassemblement National (RN) français Marine Le Pen arrive au siège du parti à Paris le 2 juillet 2024.
L’Élysée a appelé ce mardi 2 juillet la leader du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen à faire preuve de « sang froid » et de « mesure » après sa mise en garde contre un supposé « coup d’État administratif » de la macronie via une vague de nominations avant une éventuelle cohabitation.
La patronne du Rassemblement national Marine Le Pen a été rappelée à l’ordre, ce mardi 2 juillet, par l’Élysée. La leader du parti d’extrême droite avait évoqué qu’un supposé « coup d’État administratif » pourrait naître au sein du camp macroniste avec une vague de nominations avant une éventuelle cohabitation.
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«Â Il y a depuis 66 ans chaque semaine des nominations et des mouvements, notamment l’été, indépendamment des moments politiques traversés par nos institutions, et il n’est aucunement prévu qu’une de ces dispositions puisse changer dans les prochains mois », a déclaré la présidence de la République dans une mise au point relayée par l’AFP.
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Une stratégie pour « empêcher Jordan Bardella de gouverner »
Dans la matinée, Marine Le Pen évoquait sur France Inter que le chef de l’État cherchait à « contrer le vote des électeurs, le résultat des élections, en nommant des personnes à [lui], pour qu’ils empêchent, à l’intérieur de l’État, de pouvoir mener la politique que les Français veulent ».
L’objectif de tout ça, selon elle, serait « d’empêcher Jordan Bardella de gouverner le pays comme il le souhaite », si le RN remportait la majorité dimanche prochain au second tour des législatives.