Portugal-Slovénie (0-0) : la Seleção passe aux tirs au but et rejoint la France en quarts
Cristiano Ronaldo a manqué un pénalty en prolongation avant de réussir sa tentative lors de la séance des tirs au but. REUTERS/Angelika Warmuth
La France aura le droit à un remake de la finale de l’Euro 2016. Après avoir dominé à l’arrache la Belgique (1-0), les Bleus ont pu assister de loin au huitième de finale de leur partie de tableau dans cet Euro 2024 entre le Portugal et la Slovénie. Et dans ce duel a priori déséquilibré, ce sont bien les Portugais qui rejoignent les hommes de Didier Deschamps. Mais dans les faits, qu’est-ce que cela a été compliqué face aux Slovènes (0-0), novices à ce stade dans la compétition, qui les ont poussés jusqu’aux tirs au but.
Pas de quoi vraiment impressionner les Bleus. La Seleção n’a jamais su trouver la solution face au bloc slovène parfaitement gardé par un excellent Jan Oblak. Il a d’abord fallu attendre la 34e minute de jeu pour voir la première grosse occasion pour Cristiano Ronaldo, titulaire pour la quatrième fois d’affilée mais pas encore buteur dans cet Euro. CR7 a envoyé son coup franc aux 22 m juste au-dessus de la lucarne droite du portier de l’Atletico Madrid, avant que Palhinha, juste avant la mi-temps ne trouve, lui, le poteau après un bon travail de Leao sur le côté gauche (0-0, 45 + 2).
Un pénalty raté et des larmes pour Ronaldo, avant le miracle Costa
Côté slovène, pas grand-chose à se mettre sous la dent en opérant en contre, en dehors d’une frappe très lointaine de Sesko sans danger pour Costa. La deuxième période ne fut que partie remise avec un nouveau coup franc surpuissant de Ronaldo cette fois-ci stoppé par Oblak (0-0, 55e), et une petite frayeur en contre par un Sesko toujours entreprenant mais trop maladroit après avoir déposé Pepe (0-0, 61e). Le quintuple Ballon d’or, encore lui, a eu le ballon de la gagne en toute fin de match (0-0, 88e) mais a buté du gauche sur un Oblak, toujours aussi serein sur sa ligne pour offrir un sursis de 30 minutes supplémentaires à ses coéquipiers.
Le gardien slovène a continué son festival face à la superstar portugaise en prolongation. Après un pénalty provoqué par Diogo Jota, Jan Oblak a magnifiquement détourné la tentative de Cristiano Ronaldo, en larmes, pour maintenir l’espoir slovène (0-0, 105e).
Un espoir devenu presque réalité à la 115e minute quand Sesko est parti seul face à Costa après une erreur de Pepe, mais c’est bien le portier Portugais qui a pris le meilleur dans cet un-contre-un ultra-décisif.
Il ne pouvait finalement pas en être autrement, les deux équipes ont fini par se disputer la qualification aux tirs au but. Et à ce jeu-là, Cristiano Ronaldo, en pleurs après son premier pénalty raté, a enfin trouvé la solution face à Oblak, pendant que Diogo Costa faisait des miracles dans les cages portugaises avec trois arrêts consécutifs sur Ilicic, Balkovec et Verbic.
Les planètes pour une fois alignée dans ce match, l’exercice a tourné court (3-0 t.a.b.) après l’ultime réalisation de Bernardo Silva d’un Portugal décevant. Décevant mais suffisant pour prendre la direction des quarts de finale et de Hambourg où les attendent tranquillement les Français. Le rendez-vous est pris pour vendredi 21 heures.