« Jouer comme Brest, c’est très difficile » : quand Éric Roy taquine l’équipe de France et son jeu
Eric Roy a gentiment taquiné Didier Deschamps et les Bleus ce mardi en conférence de presse. (Photo by Anthony Bibard/FEP/Icon Sport)
Sous le feu des critiques malgré la qualification pour les quarts de finale de l’Euro acquise lundi face à la Belgique, l’équipe de France et son jeu font réagir dans le microcosme du foot français. Imprenables défensivement, les Bleus sont nettement moins en réussite dans le secteur offensif, avec trois buts inscrits seulement depuis le début de la compétition, deux « contre son camp » et un pénalty.
Interrogé au sujet de la stérilité offensive des hommes de Didier Deschamps, Éric Roy, l’entraîneur du Stade Brestois, a répondu avec humour ce mardi en conférence de presse : « Qu’est-ce qu’on attend ? Que l’équipe de France joue comme Brest ? C’est très difficile (rires) », a lâché le technicien finistérien, présent face aux médias à l’occasion de la reprise de l’entraînement de son équipe.
« Tant qu’on se qualifie, je suis content »
Un petit trait d’esprit pour rappeler l’excellente saison réalisée l’an dernier par le SB29, surprenant troisième de Ligue 1. Souvent spectaculaires dans le jeu, les Bretons avaient bouclé l’exercice avec 53 buts inscrits en 34 matchs. L’entraîneur des Ty-Zefs, qui disputeront la Ligue des champions début septembre, a ensuite évoqué avec plus de sérieux l’actualité des Bleus.
«Ã‚ Je ne m’ennuie jamais en regardant les matchs, a assuré Roy. On peut toujours considérer que la France peut mieux faire, certainement. Didier (Deschamps) n’a pas la chance d’avoir les joueurs comme nous toute la saison et il les récupère un mois avant la compétition, et ce n’est pas facile. De toute façon, tant qu’on se qualifie, je suis content quoi qu’il arrive. Le résultat est que la France est en quarts de finale quand même, il peut rester trois grands matchs àjouer, on verra. Je pense que le match contre le Portugal sera différent parce que le rapport de force sera plus équilibré, il y aura plus de jeu. »