Garrido se désiste, immunité pénale du président américain, fin des sanctions russes contre les talibans : les 3 infos de la nuit
Raquel Garrido a annoncé son désistement dans la course aux législatives.
Raquel Garrido se désiste
« Il me semblait que c’était la bonne chose à faire. » Au lendemain du premier tour des législatives, Raquel Garrido a annoncé qu’elle abandonnait la course, au micro de BFMTV ce lundi 1er juillet. Pour rappel, la députée sortante de la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis, candidate à sa réélection, est arrivée en troisième position (23,65 %), derrière Aude Lagarde (UDI, 24,56 %) et l’Insoumis Aly Diouara (33,10 %).
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« Ma position de principe, qui est de me désister, je ne peux pas la porter seule, ça serait trop injuste. Nous devons nous désister ensemble », avait-elle déclaré à l'adresse de Sabrina Ali Benali, la concurrente LFI d’Alexis Corbière dans la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis, et de Céline Verzeletti, rivale insoumise de Danielle Simonnet dans la 15e de Paris. Toutes deux ont pourtant annoncé qu’elles continuaient à faire campagne.
La Cour suprême américaine étend l'immunité présidentielle
Pour Donald Trump, il s’agit d’une victoire « historique ». La Cour suprême américaine a étendu, ce lundi 1er juillet, l’immunité pénale du président. Ainsi, par une majorité de six voix contre trois – les juges conservateurs contre les progressistes – la Cour considère que « le président ne jouit d'aucune immunité pour ses actes non officiels » mais qu'il « a droit au moins à une présomption d'immunité pour ses actes officiels ».
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Cette décision intervient alors que le procès fédéral de l’ancien chef de l’État est une nouvelle fois retardé. Selon le milliardaire, elle est susceptible d’invalider l'essentiel des charges dans les quatre procédures pénales contre lui. Lors d'une allocution télévisée, Joe Biden a quant lui dénoncé une annonce qui crée un « dangereux précédent », car les pouvoirs de président « ne seront plus limités par la loi ».
Vers la fin des sanctions russes contre les talibans ?
À l’issue d’une conférence organisée par les Nations unies à Doha, à laquelle les autorités talibanes participaient pour la première fois les 30 juin et 1er juillet, l'ambassadeur russe, Vassili Nebenzia, a laissé entendre que Moscou envisageait de revenir sur ses sanctions contre le groupe islamiste. Les talibans « sont, de facto, les autorités » au pouvoir en Afghanistan, a affirmé le diplomate russe.
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« Nous le disons depuis longtemps, il faut reconnaître ce fait », poursuit-il, tout en précisant que des « discussions » sont en cours pour les « retirer de la liste des sanctions russes ». Depuis leur retour au pouvoir en août 2021, les autorités talibanes n'ont été officiellement reconnues par aucun pays. Jusqu’à présent, la Russie, comme les États-Unis et l'Union européenne, les considérait comme un groupe terroriste. Mais Moscou a maintenu ouverte son ambassade à Kaboul.