Tour de France : parcours et profil de l’étape du jour (4e) : Pinerolo et Valloire

Un premier avant-goût des Alpes. En quittant l’Italie pour rejoindre la France via la chaîne de montagnes, le Tour s’offre sa première vraie étape en haute altitude, longue de 140 km. La journée débutera par la très longue montée de 40 km vers Sestrières, avant de passer par le Col de Montgenèvre puis de s’attaquer au gros morceau du jour, le mythique Galibier, avec son sommet à 2 642 m d’altitude. L’arrivée de l’étape sera donnée au bout de la descente de ce premier sommet hors catégorie du Tour de France.

S’il y aura bien sûr d’autres occasions de faire des écarts au général – et de revenir dans les Alpes en fin de Tour, c’est une première grande explication dans les très hautes montagnes qui attend les coureurs. Difficile d’imaginer autre chose qu’une bataille entre les favoris sur une étape qui s’annonce très nerveuse et difficile dès le départ.

Pinerolo > Valloire, 139,6 km, montagne

Heure de départ > 13h5 ; heure d’arrivée prévisionnelle > 17h5

Le parcours

Le profil

L’œil de Thierry Gouvenou, directeur de course :

« On arrive en France ! Même si on n’en est qu’à la quatrième étape, on arrive dans la haute altitude, et cela pourrait en surprendre quelques-uns. Ce ne sont pas les plus hauts cols mais attention. On va surtout arriver à plus de 2 600 m par le col du Galibier même si on ne l’abordera pas par le côté le plus dur. Il y a deux ans, je vous aurais dit qu’il ne se passerait pas grand-chose au niveau des cadors. Que c’était beaucoup trop tôt dans ce Tour. Mais quand on voit comment ont été abordés les Pyrénées l’an dernier, je ne jure plus de rien.

S’il doit y avoir une grosse bagarre avant le Galibier, on verra réellement l’état des forces en présence. Sans compter que les points bonus à son sommet peuvent aiguiser l’appétit de certains. Si on a autant de difficultés dès la première semaine, c’est parce qu’on part du sud. Bilbao ou Nice, c’était pareil. Quand on est partis du Danemark ou de la Bretagne, c’est complètement différent. Et ce sera pareil l’an prochain avec le grand départ de Lille. »