Mésanges : ce prédateur insoupçonné fait des ravages en juillet, voici comment les protéger dans votre jardin
En pleine éducation de leurs petits, les mésanges font face actuellement à un prédateur insoupçonné dans les jardins. Vous aimez les voir voleter dans le jardin ? Vous souhaitez les protéger ? Voici comment.
En pleine éducation de leurs petits, les mésanges font face actuellement à un prédateur insoupçonné dans les jardins. Vous aimez les voir voleter dans le jardin ? Vous souhaitez les protéger ? Voici comment.
Tout au long du printemps et jusqu’au début de l’été, du mois de mars jusqu’au mois de juillet, la mésange a fort à faire : elle rencontre d’abord un compagnon, puis doit trouver un nid pour sa couvée. Elle doit ensuite s’occuper de ses petits, leur donner à manger, puis à leur apprendre à voler, à manger et enfin à se débrouiller par eux-mêmes. Un spectacle toujours charmant à voir, que vous pouvez apprécier lorsque les températures et la météo se font plus appréciables.
Cependant, comme tout parent, les mésanges se doivent aussi d’avertir leurs petits contre les prédateurs qui les entourent. Bien qu’ils nichent dans votre jardin et dans vos arbres, ils doivent faire face quotidiennement aux félins qui arpentent vos espaces verts, aux rapaces, mais aussi à un prédateur insoupçonné. En juillet notamment, celui-ci fait des ravages parmi les populations de mésanges, déjà beaucoup moins importantes qu’il y a quelques années.
Jardin : voici le prédateur insoupçonné qui fait des ravages chez les mésanges en juillet
Bien que les chats, puisqu’ils grimpent aux arbres, soient souvent pointés du doigt pour les ravages qu’ils font sur la faune sauvage, ils ne sont pas les responsables pour une fois. Quel animal peut donc menacer à tel point les mésanges, surtout dans vos jardins ? Il s’agit d’un autre oiseau, bien connu des jardiniers pour les nuisances qu’il cause au potager : la pie bavarde.
Bien qu’elle semble inoffensive au premier abord, elle s’avère être un redoutable prédateur pour les mésanges, et plus précisément pour leurs petits. Il faut dire qu’elle cache bien son jeu : elle peut tout aussi bien se nourrir de graines et de fruits que de déchets provenant de votre poubelle, ou encore d’œufs et pire, d’oisillons. La saison de reproduction est donc une véritable aubaine pour elles, puisqu’elles peuvent dès que les mésanges adultes ont le dos tourné, voler les œufs et les petits. Très intelligente et habile, la pie arrive même à dégoter les nids les mieux cachés.
Mésanges : voici la meilleure manière de la protéger dans votre jardin
Vous ne souhaitez pas voir ce genre de choses arriver dans votre jardin ? Vous aimeriez faire quelque chose pour protéger l’avenir des petites mésanges innocentes des attaques des pies ? Voici quelques idées qui pourraient fonctionner. Essayez, dans un premier temps, de choisir des nids sécurisés. Choisissez-les avec un trou qui ne fait pas plus de 25 à 28 mm de diamètre, de manière à ce que seuls des oiseaux comme les mésanges puissent y rentrer.
Portez également votre choix sur des emplacements difficiles d’accès pour les pies, de manière à ce que le nid soit protégé. Derrière des branches épaisses, des buissons denses… Toutes les idées sont bonnes. N’hésitez pas non plus à surveiller régulièrement les nids de manière à faire fuir la pie en cas de tentative d’attaque. En lui faisant peur régulièrement, elle finira par ne plus revenir.
Voici le type de mésange à attirer dans votre jardin pour lui faire manger les chenilles processionnaires
Protéger les mésanges dans son jardin, c’est aussi s’assurer du bon fonctionnement de la biodiversité dans celui-ci. Elles-mêmes sont prédatrices et s’affairent à manger ce qui peut nuire à votre jardin. Avec les beaux jours notamment, elles peuvent se révéler être une aide précieuse contre les chenilles processionnaires.
La mésange charbonnière est particulièrement connue pour se régaler de ces insectes nuisibles et dangereux : elle peut en consommer jusqu’à 500 par jour. Insatiable, elle se régale et ne souffre pas en les consommant, car la toxine urticante du poil de la chenille processionnaire n’irrite pas cet oiseau.