Roubaix : une présidente de bureau de vote traitée de «sale blanche» et menacée
Roubaix : une présidente de bureau de vote traitée de «sale blanche» et menacée
La ville de Roubaix est considérée comme un fief du Nouveau Front Populaire et plus particulièrement de La France insoumise. Preuve en est, le député sortant David Guiraud, investi par le NFP, est arrivé largement en tête du scrutin avec 48,52 % des suffrages. Il s'en est fallu de peu pour qu'il remporte la 8e circonscription du Nord – qui regroupe l'essentiel de Roubaix – dès dimanche soir.
« Il y a quelque chose qui est en train de se passer dans cette ville [...] Mais le contexte national aussi joue : on sait que Roubaix est une ville particulièrement visée par le racisme », a déclaré le député sortant dans des propos retranscrits par La Voix du Nord le 30 juin. Mais c'est un cas de racisme qui fait parler cette semaine : celui qu'aurait subi la présidente d'un bureau de vote de la ville aux mains d'un groupe de jeunes arrivés après la fermeture des bureaux de vote.
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À Roubaix, le candidat RN est confronté à une vague de haine
Les faits se sont déroulés dans le bureau 125 de Roubaix situé à l'Hommelet. Selon des personnes présentes sur place citées par La Voix du Nord. Vers 18h15, alors que le dépouillement était en cours, un groupe de « jeunes électeurs » a voulu pénétrer dans le bureau alors que le vote était terminé. Frustrés, ils auraient tenté de forcer la porte d'entrée. La présidente du bureau serait alors sortie pour les calmer, provoquant la colère des jeunes qui lui ont adressé des menaces : « Tu ne sais pas qui on est, tu vas prendre cher sale blanche. »
Dans la 8e circonscription du Nord, David Guiraud est arrivé en tête dimanche avec 48,52 % contre 30,5 % pour Ethan Leys, candidat du Rassemblement national (RN). Ce dernier est confronté à une vague de haine et de menaces après l’annonce de sa candidature. Le politicien a fermé ses bureaux et « limite » désormais ses déplacements dans le cadre de la campagne. Sur les réseaux sociaux circulent de multiples messages d’intimidation depuis l’annonce de la candidature du jeune diplômé en droit, âgé de 21 ans.