« Je préfère parfois me taire » : Philippe Albert, furieux, critique Domenico Tedesco après France-Belgique
C’est difficile à expliquer. Je préfère parfois me taire. On parle de plan, on a vu le plan en début de match avec KDB bas, Doku en latéral gauche, alors que dans la partie du terrain française, il mettait le feu, c’est après l’heure de jeu qu’on a enfin bien joué avec De Bruyne dans sa position. C’est bien de vouloir innover, avec un jeune entraîneur. Ça n’a pas marché, il y avait un match dans le match avec Deschamps et bien c’est Deschamps qui en sort gagnant », a lâché Philippe Albert.
«Ã‚ On a vu sur le terrain en première période, trop de joueurs dans les 30 derniers mètres avec De Bruyne et Doku. Je veux bien que c’est la France et qu’il faut respecter l’adversaire, mais de lààjouer aussi peu au football. De Bruyne ne le dira jamais àl’interview, ce n’était pas un rôle qui lui convenait. Mais bon se passer des qualités de nos meilleurs joueurs, et ça moi je ne peux pas l’accepter. »
« Je ne suis pas énervé, je suis réaliste et objectif »
«Ã‚ Depuis le début de tournoi, je vois des sourires partout, je vois des gens contents car on s’est qualifiés. On était dans un groupe extrêmement facile avec tout le respect pour les autres nations. Mais c’est 4/9 et ici on s’est créé des opportunités sur des frappes de loin, mais la France mérite largement sa qualification alors qu’elle était prenable cette équipe de France ! »
Avant d’en rajouter une couche, totalement furieux, avec beaucoup de mal à le cacher face à la caméra. « Je vois que tout est positif autour de moi, ou alors c’est moi qui deviens fou, je comprends plus le football en fait… Après ce qu’on a vu au Qatar puis maintenant, ça fait 2 grands tournois qu’on passe à travers… Ça aussi il faut le dire. Je ne suis pas énervé, je suis réaliste et objectif, et je suis modéré dans mes propos il faut arrêter de dire que tout va bien depuis que Tedesco est arrivé. Il y a encore énormément de travail. Si Lukaku et De Bruyne arrêtent leur carrière internationale, bonne chance hein ! »