Les Engagés s’écharpent sur la notion de front républicain, Maxime Prévot siffle la fin de la récré
Les Engagés s’écharpent sur la notion de front républicain, Maxime Prévot siffle la fin de la récré
La classe politique belge, francophone en particulier, commente abondamment depuis ce dimanche soir les résultats du premier tour des élections législatives en France. Sur X, anciennement Twitter, une sortie a particulièrement fait réagir : celle de Catherine Fonck, ancienne députée fédérale des Engagés. « 63% des français ont voté pour les extrêmes sur base des premiers résultats. Les responsabilités sont d’abord politiques. Le résultat fait peur. Très peur. Les raisonnables seront-ils capables d’un sursaut ? », avait-t-elle publié dans la soirée. Avant de répondre, à plusieurs élus indignés de la voir mettre sur le même pied l’alliance de gauche (avec la France insoumise) et le Rassemblement national, que « se retirer pour faire barrage à l’extrême droite au profit d’écologistes ou socialistes » était possible. « Mais pas au profit de LFI. », a-t-elle insisté.
La prise de parole contrastait fortement avec celles d’autres visages connus des Engagés. Benoît Lutgen, Yvan Verougstraete, Georges Dallemagne ou Joëlle Milquet ont rapidement choisi une autre voie que celle de l’ancienne cheffe de groupe à la Chambre, s’inquiétant d’abord des résultats du RN. Le « front républicain » des Engagés était on ne peut plus flou, ce lundi au réveil. Finalement, dans la journée, Maxime Prévot a sifflé la fin de la récré. « Face à l’extrême droite, il n’y a aucune tergiversation à adopter : il faut lui faire barrage en s’assurant que le candidat le mieux classé parmi les autres partis soit soutenu par tous les autres. Même si le projet de l’extrême gauche n’est pas de nature à nous emballer, c’est un euphémisme… ». Fin de la polémique.