"Deux poids, deux mesures" pour Will Still ? Son président ne mâche pas ses mots

Les jeunes entraîneurs font souffler un vent de fraîcheur sur la Ligue 1. Mais les diplômes posent parfois quelques problèmes inattendus.

“Deux poids, deux mesures” pour Will Still ? Son président ne mâche pas ses mots

La saison passée, l’histoire de Will Still à la tête de Reims avait fait grand bruit chez nos voisins. Sa répartie, les heures passées sur Football Manager, la presse hexagonale n’avait pas manqué d’en faire un personnage atypique de la Ligue 1, notamment aussi du fait de son absence de brevet.

Si l’entraîneur belge est depuis lors garant du BEPF, le fameux sésame pour entraîner, le Stade de Reims a longtemps dû payer l’amende de 25 000 euros par match pour le garder sur son banc avant qu’il ne passe l’épreuve.

Le cas se répète cette saison pour Pierre Sage, qui a lui aussi réussi à redresser Lyon. Sauf que l’entraîneur lyonnais va profiter d’un parcours simplifié via une validation des acquis de l’expérience.

Reims, le dindon de la farce ?

De quoi rendre circonspect Jean-Pierre Caillot, le président du Stade de Reims, qui estime que son entraîneur rentrait dans le même pas cas de figure : “On n’avait bénéficié d’aucune clémence des instances” grogne-t-il dans L’Equipe.

Avant d’aller plus loin : “Y aurait-il deux poids, deux mesures ?” va-t-il jusqu’à s’interroger.