Erwan a disparu dans la nuit du 10 au 11 février dans le département des Deux-Sèvres. Photo : Facebook/Famille d’Erwan
Voilà une semaine qu’Erwan a disparu et ses proches ne cachent plus leur inquiétude. « On est désemparés, démunis, on n’a pas de piste, on n’a aucun élément qui peut nous permettre de nous donner une orientation ou de privilégier une piste plutôt qu’une autre, donc c’est très difficile », a confié sa belle-mère qui l’élève depuis qu’il a 3 ans ce dimanche au micro de BFMTV.
Erwan, 18 ans, a disparu dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 février après une sortie en discothèque avec des amis à Montoucant-sur-Sèvre (Deux-Sèvres). Le jeune homme a été aperçu pour la dernière fois quittant la boîte de nuit seul et à pied.
Depuis, l’enquête ouverte pour « disparition inquiétante » par le parquet de Niort, ainsi que la battue citoyenne organisée par sa famille n’ont rien donné. La discothèque a également été entièrement fouillée, en vain.
« Une semaine, c’est très long », a ajouté sa belle-mère. « L’état d’esprit, c’est de toujours garder espoir, de garder l’idée qu’on va le retrouver et vite. Néanmoins, c’est vrai que l’angoisse est prégnante, on est extrêmement inquiets », a-t-elle encore livré.
La belle-mère d’Erwan a répété que le jeune homme n’avait aucune raison de fuguer. « Aucun problème scolaire, avec ses amis, avec nous pas de conflit », a-t-elle énuméré. « On n’a aucun élément qui peut nous laisser penser à la piste de la disparition volontaire », a-t-elle martelé.
Ne pas « jeter la pierre » à la discothèque, mais…
Elle est également revenue sur la décision de la famille d’Erwan de porter plainte pour « négligences » contre la discothèque dans laquelle le jeune homme avait passé la soirée avant de disparaître.
Arrivé « très alcoolisé » dans cette boîte de nuit avec des amis, Erwan en avait été viré en raison de son état d’ébriété par un agent de sécurité de l’établissement à 1h30 du matin, selon Ouest-France.
La belle-mère de l’adolescent a expliqué à nos confrères ne pas vouloir « jeter la pierre » à l’établissement. « Mais « sur certains éléments, il y a peut-être des choses qui auraient pu être faites ou ne pas être faites, quand on connaît la situation géographique de l’établissement et qu’on met un jeune dehors et qu’il est censément alcoolisé. Pour nous, il y avait une mise en danger » sur ce point, a-t-elle estimé.
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