Openda plus fort que Ronaldo et Lewandowski, deux Anderlechtois dans le top 100 : le CIES dévoile son nouveau rapport mettant à l’honneur les buteurs

Loïs Openda a à nouveau fait parler la poudre ce mardi, avec un doublé face à Manchester City en Ligue des champions.

Le buteur, le vrai, une denrée de plus en plus rare dans le football moderne. À l’heure où l’on demande aux avants de posséder une panoplie toujours plus complète, le renard des surfaces est une espèce en voie de disparition. Au point, pour certaines équipes, de se passer parfois d’une véritable pointe tout en haut de leur système, au profit d’un joueur plus technique, capable de participer bien plus à la construction du jeu. Elle semble bien loin l’époque des Pippo Inzaghi, Rudi Völler et tous ces autres joueurs capables de se faire oublier dans le rectangle adverse, avant de claquer un triplé un seulement trois touches de balle…

Cela dit, ce constat ne signifie pas non plus que le serial buteur n’a plus sa place sur un terrain de football. Malgré l’évolution de ce poste si exigeant, certains joueurs parviennent toujours à tirer leur épingle du jeu. Et c’est ce qu’a voulu démontrer l’Observatoire du football dans son dernier rapport, publié ce mercredi et consacré aux fines gâchettes du football mondial. Avec, indéniablement, un homme qui caracole en tête de ce classement : Harry Kane.

Pour établir ce classement, le CIES a défini un « indice de finition ». Celui-ci se calcule en multipliant le nombre de buts marqués en championnat par 90 minutes de jeu avec le taux de conversion des tirs tentés. Le résultat est ensuite corrigé par le niveau sportif des matchs joués (en tant qu’écart en pourcentage par rapport à la moyenne générale).

À ce petit jeu, l’Anglais, qui a débarqué en Bundesliga lors du dernier mercato estival, affole les compteurs. Avec plus d’un but et demi de moyenne par match et plus d’un tir sur trois finissant au fond des filets, l’ancien de Tottenham surclasse logiquement tous ses adversaires. Il est suivi (à bonne distance) par Santiago Jiménez, de Feyenoord, et Jude Bellingham, du Real Madrid. Olivier Giroud est quant à lui sixième, juste devant Erling Haaland, tandis que Kylian Mbappé clôt le top 10.

Si l’on descend un peu dans ce tableau, on y découvre quelques bonnes surprises comme, notamment… Loïs Openda. Le Diable rouge figure à la 34e place de classement, avec une bonne moyenne de 0,91 but de moyenne par match et un taux de conversion des tirs de 23 %. Un pourcentage assez faible quand on voit les pourcentages des joueurs autour de lui, et sur lequel le Belge devra peut-être travailler pour la suite de la saison. Toutefois, cette efficacité lui permet d’être devant de grands noms au classement comme, par exemple, Cristiano Ronaldo et Robert Lewandowski. Rien que ça.

Cela dit, l’attaquant du Red Bull Leipzig est tout de même devancé par… un Anderlechtois : Kasper Dolberg ! Le Danois possède une moyenne de 0,78 but par match, pour un joli taux de conversion de ses tirs de 35 %, ce qui lui permet de pointer à la 26e place, juste derrière un certain Mohamed Salah. Et ce n’est pas le seul « Belgicain » de ce top 100 puisque, un peu plus bas, figure l’un de ses coéquipiers et compatriote : Anders Dreyer. L’ailier, qui a à nouveau trouvé le chemin des filets ce week-end, à l’occasion du derby face au RWDM, affiche une moyenne de 0,78 but par rencontre, avec un pourcentage de 27 % de tirs convertis, ce qui lui permet de se placer plus haut que certains joueurs bien plus réputés, comme Àlvaro Morata, Mauro Icardi, ou encore Heung-Min Son. Pas mal pour un joueur de Jupiler Pro League…