Zeno Debast soulagé après la victoire anderlechtoise dans le derby bruxellois : « On a sué jusqu’à la fin pour gagner ce match »

Zeno Debast soulagé après la victoire anderlechtoise dans le derby bruxellois : « On a sué jusqu’à la fin pour gagner ce match »

À l’instar de tous les Mauves, Zeno Debast était soulagé par la première victoire d’Anderlecht à domicile contre le RWDM depuis le… 25 novembre 1995. « On a sué jusqu’à la fin pour gagner ce match », confirmait-il. « Je viens de regarder les statistiques : au niveau de la passe, de la possession de balle et des occasions (26 tirs au but), c’était bon mais à la fin seuls comptent les buts et ils se sont fait attendre. Le RWDM a opposé un bon bloc. En 1re mi-temps, on cherchait un peu trop à jouer la balle vers l’arrière, nous avons bien fait circuler le ballon, on aurait peut-être dû presser un peu plus agressivement vers l’avant. C’était nettement mieux en 2e mi-temps, également avec le contre-pressing, mais je suis content du résultat. »

Sur le 0-1, le Sporting semblait pourtant très désorganisé malgré un premier avertissement peu de temps avant. « Avons-nous été trop naïfs sur le but ? Je ne pense pas mais je dois revoir la phase. On savait avant le match qu’une de leurs forces était la contre-attaque. Notre capitaine l’avait déjà dit en conférence de presse. Nous aurions dû être plus attentifs. Malgré le 0-1 à la mi-temps, on s’est dit qu’il ne fallait pas s’énerver, qu’il nous restait encore 45 minutes pour rectifier le tir. Continuer à faire notre jeu, mettre un peu plus de pression sur leur défense et créer des occasions. Même à 1-1 dans les 10 dernières minutes, il fallait rester patient et ne pas dégager les ballons n’importe comment vers l’avant. »

« Chapeau à Jan Vertonghen »

Le 2-1 est venu d’un centre du capitaine Jan Vertonghen. « On ne peut avoir que des louanges pour Jan », poursuivait Zeno Debast. « Pour sa manière dont il mène l’équipe, son engagement toujours à 100 %. Il motive l’équipe, il nous calme quand c’est nécessaire, c’est top de pouvoir jouer avec lui. Je savais que le centre allait venir de lui, il court partout. Sommes-nous les vainqueurs du week-end ? On pouvait faire une bonne opération en cas de victoire. Les autres équipes ont perdu des plumes alors que nous avons gagné notre match. De toute façon, nous devons continuer à regarder match par match avec un programme lourd auquel on va se préparer. Même si tout n’était pas encore parfait, la victoire est bonne à prendre. Anderlecht peut gagner des matches dans des styles différents. »

L’avant-match pour fêter les 20 ans de la Mauves Army a rejailli sur les joueurs du Sporting. « Cela ne pouvait que nous motiver de voir ces feux d’artifice, les tifos. Cela méritait un beau match. Il fallait gagner pour nos supporters. »

Il gardait un dernier mot pour Luis Vazquez, l’auteur du 2-1. « Ce n’est pas facile de venir d’aussi loin et de s’adapter à un nouvel environnement, un nouveau championnat, une nouvelle langue. Il travaille énormément et je suis heureux pour lui que ce dur labeur a payé. Il apprend l’anglais et cela va mieux. Dolberg et lui sont deux attaquants au profil différent, c’est au coach de faire ses choix. »