La princesse Kate se remet d’une opération à l’abdomen dans une luxueuse clinique de Londres, où sont passés avant elle le prince Philip, le (alors futur) président Kennedy et l’actrice Liz Taylor.
Luxe, calme et bons petits plats. La London Clinic, hôpital privé où est soignée la princesse Kate, en plein cœur de Londres, a accueilli de nombreux autres patients prestigieux. Et au-delà des soins, l’endroit est également réputé pour la qualité de sa cuisine.
C’est là, que le prince Philip, l’époux d’Elizabeth II, avait été admis en 2013 pour des examens médicaux au niveau de l’abdomen. Avant lui, la princesse Margaret, la sœur cadette de la reine, s’y était faite retirer une lésion cutanée bénigne en 1980. L’endroit est également prisé des personnalités politiques et a accueilli des Premiers ministres, un ministre des Affaires étrangères et même un dictateur.
La London Clinic à Londres, où est hospitalisée la princesse Kate.
L’ancien Premier ministre travailliste Clement Attlee y a été opéré de la prostate en 1939 et Anthony Eden, également ancien Premier ministre – aux manettes pendant la crise de Suez – s’y est fait enlever la vésicule biliaire. L’ancien Premier ministre David Cameron y est né, tout comme l’autrice jeunesse Emma Walton Hamilton, fille de l’actrice Julie Andrews.
Kennedy, Pinochet et Liz Taylor
John Fitzgerald Kennedy y a fait un séjour en 1947, bien avant d’être président des États-Unis. Il y a été traité pour la maladie d’Addison, une maladie endocrinienne rare. L’actrice américaine Elizabeth Taylor y a été opérée du genou en 1963. Et le dictateur chilien Augusto Pinochet y a été arrêté en 1998, pour crime contre l’humanité, alors qu’il était en exil au Royaume-Uni.
Si le palais de Kensington, qui a communiqué sur l’état de santé de la princesse Kate, a précisé qu’elle ne souffrait pas d’un cancer, la clinique est en pointe dans le domaine.
Les Britanniques ont appris avec stupeur, mercredi 17 janvier, que la princesse de Galles avait été opérée la veille d’une opération abdominale. Le peu d’informations sur l’intervention qu’a subie la princesse et la longueur de son hospitalisation nourrissent les inquiétudes. Kate doit rester entre 10 et 14 jours à l’hôpital, et ne reprendra pas ses activités avant Pâques.
Chirurgie robotique et poisson de Cornouailles
Inaugurée en 1932 par le père de la reine Elizabeth, le futur George VI, alors duc d’York, la clinique s’est modernisée au fil du temps. En 1989, Charles, alors prince de Galles, a inauguré le département de physiothérapie. La princesse Margaret a inauguré l’unité d’IRM en 1991, et la reine Elizabeth la nouvelle unité de cancérologie en 2010. En 2019, la clinique a ouvert un centre spécialisé en chirurgie robotique.
“La clinique ressemble à n’importe quel hôpital moderne et bien récuré”, raconte une journaliste du Daily Mail qui y a subi une opération abdominale – comme Kate – en 2021. Mais elle se souvient surtout d’un personnel au petit soin, “calme, pas débordé”, de l’intimité dont profitent les patients, et de services rendus qui n’ont rien d’ordinaire.
L’établissement, qui dispose d’un service de conciergerie, est également connu pour la qualité de ses repas. La journaliste du Daily Mail s’est vu proposer du calamar accompagné d’aïoli, un bar au soja et au gingembre cuit à la vapeur, un risotto aux cèpes et aux champignons sauvages, des frites à la truffe ou encore un smoothie à la mangue, au chou kale, à la menthe et à l’eau de coco.
“Je me suis vite habituée au gâteau servi l’après-midi avec le thé”, écrit-elle.
Le Daily Mail assure par ailleurs que le poisson y arrive tout droit de Cornouailles et la viande du Smithfields Market, un célèbre marché de Londres.
En 2021, le chef de cuisine de la clinique, Paul O’Brien, a été récompensé pour son soutien aux patients pendant la pandémie de coronavirus. Ce chef, qui a travaillé dans des restaurants étoilés met un point d’honneur à “servir de la nourriture de première qualité à tous les patients”.
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