Deux tigres de Sumatra sont nés fin mars au zoo d’Amiens. Un évènement rare pour la plus menacée de toutes les espèces de tigres. Les tigreaux, un mâle et une femmelle, commencent à ouvrir les yeux et à se déplacer. Des naissances qui interviennent 18 mois après celle de leur grand frère, Pasaï.
Deux tigres de Sumatra sont nés fin mars au zoo d’Amiens , un évènement rare pour la plus menacée de toutes les espèces de tigres, a indiqué l’établissement, se réjouissant de cette seconde naissance en moins de deux ans. Le tigre de l’île indonésienne de Sumatra, l’une des plus petites sous-espèces de la famille des tigres, est en danger critique d’extinction, et son patrimoine génétique mis à l’épreuve par l’isolement des individus subsistant à l’état sauvage.
Le zoo invite les internautes à participer au choix de leur nom via les réseaux sociaux
Les tigreaux, un mâle et une femelle, qui mesuraient environ 20 cm pour 800 grammes à leur naissance le 22 mars, pèsent désormais 3 kg et 2,5 kg respectivement, et commencent à ouvrir les yeux et se déplacer. Cette naissance intervient 18 mois après celle de leur grand frère Pasaï, premier tigre de Sumatra à avoir vu le jour au zoo d’Amiens. Pasaï doit partir d’ici l’été dans le zoo danois d’Aalborg, dans le cadre d’un programme d’échange européen destiné à palier la diminution des effectifs sauvages.
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“On est loin de la réintroduction (de ces tigres dans leur milieu naturel, NDLR), notre travail (…) est de maintenir la plus grande diversité génétique possible de cette espèce en captivité, une ‘population de secours'” en cas d’extinction, a indiqué le directeur du zoo d’Amiens Métropole, Xavier Vaillant. Actuellement isolés, ils devraient être visibles des visiteurs d’ici juin. Les petits n’ont pas encore été nommés, a précisé le zoo, invitant les internautes à participer au choix de leur nom via les réseaux sociaux.
Les tigres de Sumatra , souvent chassés par les braconniers, sont considérés comme gravement menacés par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), selon qui il en reste moins de 400 à l’état sauvage. L’animal doit faire face à une présence humaine accrue et à une disparition de son habitat naturel en raison de la déforestation. À l’état sauvage, ils sont répartis dans cinq zones de l’île indonésienne de Sumatra, protégées, mais isolées les unes des autres, rendant leur brassage génétique de plus en plus difficile.
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