Emmanuel Macron en désaccord avec Bruno Le Maire ? « Vous plaisantez », réfute le chef de l’État
POLITIQUE – Des tensions ? Quelles tensions ? En marge de son déplacement ce jeudi 11 avril sur le site d’Eurenco à Bergerac pour parler « économie de guerre », Emmanuel Macron a démenti toute brouille avec le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, présent à ses côtés. Une clarification qui intervient alors que des différends sur fond de réponse politique à apporter à l’aggravation du déficit public ont été évoqués dans la presse.
«Ã‚ Vous plaisantez ? Il n’y a pas de désaccord et il n’y en a jamais eu. Parce que ça ne marche pas comme ça, et que ce n’est la manière dont on travaille depuis sept ans avec le ministre de l’Économie et des Finances », a assuré le chef de l’État, alors que le locataire de Bercy se trouvait juste derrière lui. Comme nous l’expliquions ce mercredi, plusieurs signes montraient une dégradation des relations entre le président et son ministre, au sujet notamment de la réponse à apporter au dérapage de la dette.
« Choc conjoncturel »
Au cœur des dissensions : une différence d’approche. Alors que Bruno Le Maire plaidait pour un budget rectificatif, Emmanuel Macron a balayé sans ménagement cette idée, sur fond de termes sévères relayés dans la presse. Des divergences que le chef de l’État a relativisées ce jeudi. « Nous avons eu un choc conjoncturel, qui a été plus brutal, et plus rapide qu’attendu, largement en raison de la récession allemande et du ralentissement italien et des économies européennes qui nous entourent », a déminé Emmanuel Macron, justifiant son refus de passer par un projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour corriger le tir.
«Ã‚ Ce choc conjoncturel on doit y répondre de manière appropriée, et tout de suite. Ça a été les premières économies sur le fonctionnement de l’État, et c’est, deuxième partie, le même taux d’effort d’économies pour tenir un déficit qui sera de 5,1 cette année », a détaillé Emmanuel Macron, louant la « constance » et « les résultats » de son ministre de l’Économie. Et le locataire de l’Élysée d’ajouter : « ceux qui veulent des projets de loi de finances rectificative, pour beaucoup, c’est pour faire des impôts en plus ». De quoi balayer l’hypothèse d’un départ précipité de Bruno Le Maire du poste qu’il occupe depuis 2017.
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