Victor Wembanyama est particulièrement ciblé par ses adversaires, ici Nic Claxton à l’occasion de la défaite des San Antonio Spurs chez les Brooklyn Nets la nuit dernière. Photo Gregory Fisher-USA TODAY Sports/Sipa USA – Photo by Icon Sport
Les lumières étaient un peu plus fortes, les caméras un peu plus nombreuses, et les larmes de joie, en juin dernier lorsque Victor Wembanyama avait été choisi en première position de la NBA Draft 2023. Huit mois plus tard, le Français est revenu pour la première fois au Barclays Center, cette salle qui l’avait sacré roi : la nuit dernière, il y a affronté l’équipe résidente, les Brooklyn Nets, et cette fois-ci c’est le goût amer de la défaite qui a accompagné le rookie des Spurs dans sa virée new-yorkaise (123-103).
Les temps sont durs pour la franchise texane, battue hier pour la septième fois d’affilée. Une période que l’entraîneur des Spurs Gregg Popovich résume par une formule incisive : « dog days », littéralement des journées de chien, une période difficile reflétée par ces matchs que San Antonio, au cœur d’un road-trip de 9 rencontres, enchaîne aux quatre coins des États-Unis sans pouvoir rivaliser. Au milieu de tout ça, Victor Wembanyama n’est pas mieux loti. Après un mois de janvier brillant, récompensé par le titre de rookie du mois, février est beaucoup plus délicat.
«Ã‚ Je me sens bien mais tous nos corps sont touchés, tente d’expliquer le Français. Même si on ne le ressent pas, on va sauter moins haut, courir moins vite, ce qui veut dire qu’on doit faire davantage d’efforts pour compenser. » Il y a trois jours, après la défaite àOrlando (Floride), il avait également reconnu que l’enchaînement irrégulier des rencontres était difficile pour son corps, peu habitué àun tel rythme.
Vue sur l’Hudson, restaurant géorgien, séance avec Popovich…
De l’hôtel new-yorkais de son équipe, dans le quartier d’Hudson Yards à l’ouest Manhattan, Victor Wembanyama a vue sur la tranquille rivière Hudson, mais l’impression de calme est trompeuse : le Français arrive dans la Grosse Pomme toujours un peu malade, affaibli par des allergies. Il multiplie les passages au sauna pour accélérer le rétablissement.
Vendredi soir, il s’autorise une sortie en ville. Son coéquipier Sandro Mamukelashvili lui fait découvrir un restaurant géorgien, où il partage un repas en compagnie de son entraîneur personnel Guillaume Alquier et quelques membres de la délégation texane. Le lendemain matin, pas d’entraînement au programme. Gregg Popovich en profite pour le prendre à part et analyser avec lui quelques vidéos. « On se parle toujours beaucoup, développe Wembanyama. Il me donne beaucoup de conseils. »
L’après-midi, cap sur le Barclays Center. « En arrivant à la salle, j’ai repensé un peu à la soirée de la Draft, reconnaît Wemby. Ce sont de bons souvenirs. » La réalité est moins rose et le match très physique. Bougé par ses adversaires, Nic Claxton et Ben Simmons en tête, il se retrouve plusieurs fois les fesses par terre. Moyen de limiter son rayon d’action ? Volonté de l’intimider ? Peut-être un peu de tout cela à la fois. « C’est quelque chose que j’ai déjà connu par le passé, relativise Victor Wembanyama. J’ai appris à m’y faire. Et on est à un moment de la saison où, comme Pop me l’a dit, on n’aura pas tous les coups de sifflet des arbitres. Il faut traverser ce moment. »
Ses adversaires jouent dur sur lui
De plus en plus, ses adversaires semblent jouer dur sur lui. Claxton, après un dunk, s’accroche au panier et lui retombe sur les épaules. Schröder, mécontent d’un mouvement du coude du Français, qui en voulant tirer lui touche le visage, fait faute sur Wembanyama dans la foulée.
San Antonio est derrière depuis longtemps au score et Victor Wembanyama ne s’illustre que sur trois paniers à trois points consécutifs, réussis en deux minutes en début de seconde mi-temps. À chaque temps mort, Popovich l’entoure de son bras et lui donne des conseils. Comme souvent quand le score est joué, le Français des Spurs passe la fin de rencontre sur le banc.
Après le match, il se réfugie comme la majorité de ses coéquipiers dans la salle de musculation des New York Liberty, l’équipe féminine de WNBA qui évolue aussi au Barclays Center, pour pousser de la fonte. Un passage par la case médias et le voilà qui file avec les Spurs direction Toronto, prochaine étape (lundi) d’un marathon de matchs qui ne sera interrompu que par le All-Star week-end en fin de semaine prochaine à Indianapolis. Victor Wembanyama y participera au Rising Stars (le match des meilleurs jeunes) et au Skills Challenge (un concours d’agilité). Les lumières y seront cette fois à nouveau très fortes, les caméras nombreuses, et il n’y aura normalement que des rires.
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